Cinq leaders sociaux et ex-membres des FARC tués chaque semaine en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-06 08:50:49

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Bogota, 6 avril (RHC) Cinq dirigeants sociaux ou anciens membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été assassinés chaque semaine du 1er novembre 2016 au 30 juin 2020, a indiqué un rapport publié ce lundi.

Au cours de cette période, 944 assassinats de personnes liées à ces secteurs (également défenseurs des droits de l’homme) ont été identifiés, précisent dans le texte la Fondation Forjando Futuros, la Commission Inter-ecclésiale de Justice et Paix, le programme Nous sommes des Défenseurs, l’Institut d’études pour le développement et la paix et la Commission colombienne de juristes.

Il existe trois modèles liés aux crimes : systématisation, stigmatisation et impunité, ont exposé les Organisations non gouvernementales, tout en résumant les 66 condamnations prononcées contre les responsables, soit seulement 7 % du total des affaires enregistrées. Elles ont critiqué le travail du Bureau du Procureur.

Le nombre total de décès a été localisé dans 29 des 32 départements du pays, mais la situation la plus complexe est enregistrée à Cauca, Antioquia, Nariño, Valle et Norte de Santander, avec 568 assassinats de dirigeants sociaux et d’anciens guérilleros, c’est-à-dire, 60% des cas  s’y concentrent, ont-elles averti.

Ces assassinats touchent des groupes ayant des caractéristiques similaires, visent certains secteurs de direction ou de défense des droits de l’homme, ou d’anciens guérilleros, et se concentrent dans certaines zones, note le document.

L’enquête indique que dans 80 % des communautés touchées, il y a eu des cultures de coca après 2016, et presque toutes ont des taux d’homicide supérieurs à 10 pour 100 000 habitants.

D’autres organisations, comme l’Organisation des Nations Unies, ont par le passé mis en garde contre le fait que le Gouvernement d’Ivan Duque n’avait pas réagi à ce fléau et ont appelé à une plus grande attention institutionnelle à l’égard des ex-guérilleros et des conditions de sécurité en général.

 

Source Prensa Latina



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up