Arreaza critique la prétendue volonté des Etats-Unis d’aider le Venezuela

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-21 17:04:17

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Caracas, 22 avril (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza a remis en question la prétendue volonté des Etats-Unis. d’aider son pays, en l’exhortant à libérer des ressources bloquées s’ils veulent les soulager des difficultés.

"Si les États-Unis sont si déterminés à alléger les difficultés, Libérez les ressources du Venezuela détenues en otage dans les banques internationales et levez les sanctions criminelles qui causent des souffrances à tous les Vénézuéliens au milieu d’une terrible pandémie mondiale", écrivait mardi Jorge Arreaza sur son compte Twitter.

Il a ainsi répondu aux déclarations de la sous-secrétaire par intérim du Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département des États-Unis, Julie Chung, qui a affirmé dans un tweet que Washington était déterminé à soulager les souffrances des Vénézuéliens.

Lundi, le président vénézuélien Nicolas Maduro a rencontré le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’Organisation des Nations Unies (ONU)David Beasley, qui a signé un mémorandum d’accord pour le renforcement des programmes d’aide alimentaire et de protection du peuple vénézuélien.

Une fois la nouvelle diffusée, Chung a déclaré que l’administration de Joe Biden est prête à collaborer à ce sujet, ignorant que le blocus des États-Unis et de ses alliés est ce qui a conduit la nation vénézuélienne à souffrir d’une crise alimentaire, comme le dénoncent les autorités du pays bolivarien.

Dans ce contexte, Arreaza a critiqué mardi l'"hypocrisie grotesque" des gouvernements qui, tout en se déclarant "préoccupés" par la situation au Venezuela, ne donnent pas de ressources à l’ONU et ne cessent pas leur campagne "d’imposer ou de promouvoir" des sanctions partout ailleurs dans le monde.

En outre, il a souligné que certains médias et gouvernements occidentaux accusent toujours le président vénézuélien de ne pas permettre l’entrée d’aides humanitaires dans le pays, alors que la coopération de l’ONU avec Caracas est "la plus sous-financée du monde".

 

Source Prensa Latina



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