Le Venezuela critique l’ONU et l’OEA pour ne pas avoir condamné ni les massacres ni la répression en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-05-03 10:14:11

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Caracas, 3 mai (RHC) Le Venezuela critique la passivité des organismes internationaux, comme l’ONU et l’OEA, face au massacre du peuple colombien auquel se livre le gouvernement de Duque.

"Le gouvernement du président Ivan Duque massacre la population qui condamne la structure criminelle de ce narco-État", a déclaré le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, dans un message publié dimanche sur son compte Twitter.

Dans le même tweet, Saab a remis en question le silence de l’Organisation des États américains (OEA) et de son secrétaire général, Luis Almagro, ainsi que de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)Michelle Bachelet, devant le comportement de Duque.

En outre, il a attaqué le Groupe de Lima, les ONG, les artistes "et les appareils transnationaux de propagande experts en questions vénézuéliennes".

Saab a fait cette déclaration en réaction à la répression violente des forces colombiennes lors des manifestations contre la réforme fiscale, promue par le gouvernement de Duque.

Des groupes de défense des droits de l’homme ont dénoncé plusieurs assassinats commis par la police et des violations des droits de l’homme commises par des agents de l’État colombien.

D’après les défenseurs des droits de l’homme, la répression par les armes à feu s’accompagne de disparitions, d’arrestations arbitraires et de passages à tabac de détenus.

Le Réseau des Droits Humains Francisco Isaías qualifie la politique répressive de Bogota de "traitement de guerre contre les manifestations".

Malgré tout, les organismes comme l’ONU et l’OEA ne se sont pas prononcés à ce sujet, tout en continuant à prétendre qu’ils sont des pionniers dans la défense des droits de l’homme lorsqu’il s’agit du Venezuela.

En fait, ils dénoncent les violations des droits de l’homme qui auraient été commises par le gouvernement de Caracas, présidé par Nicolás Maduro, dans le cadre de son prétendu programme d’ingérence dans le pays des Caraïbes, comme le dénoncent les autorités vénézuéliennes.

 

(HispanTV)



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up