Assassinat d’un autre jeune en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-23 18:05:22

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Bogota, 23 juin (RHC) Un autre jeune a été tué par l’Escadron mobile antiémeute (Esmad) au cours de protestations pacifiques en Colombie, ont reconnu aujourd’hui les autorités du pays.

Mme le Maire de Bogota, Claudia López, a reconnu que ce corps d’élite de la police avait commis le crime et elle l’a appelé à respecter les protocoles et les instructions établis pour éviter ce genre de situation.

Il a estimé que tant que de telles brutalités ne seront pas connues et qu’il n’y aura pas de réforme efficace au sein de la police, nous continuerons d’avoir des risques pour la vie.

Cependant, des personnalités politiques et des défenseurs des droits de l’homme tiennent López pour responsable de ce type de faits, en tant que maire, chef constitutionnel de la police à Bogota.

Sur cette base, le sénateur et pré-candidat Gustavo Petro a suggéré à la fonctionnaire de donner l’ordre public de retirer l’Esmad des mobilisations

L’activiste David Rozo a également signalé sur son compte Twitter qu’au cours des dernières heures, deux jeunes ont été tués dans cette capitale, l’un à Suba et l’autre à Usme.

Depuis le début de la Grève Nationale l’on est en train de tuer les jeunes dans l’Irbe et il a remis en question l’élection de Lopez au poste de Maire.

Le crime aurait eu lieu ce matin à Suba, au nord de cette capitale, lorsque le jeune d’une vingtaine d’années a été touché à la tête par une balle tirée par l’Esmad.

Hier, le directeur des Droits de l’Homme du Secrétariat du Gouvernement de Bogota, Andrés Idárraga, a démissionné de son poste en raison du manque d’engagement des autorités de la mairie pour éviter et condamner la violence policière contre les manifestants pacifiques.

À son avis, la tiédeur face à l’abus policier peut continuer à coûter des vies, a souligné Idárraga dans la lettre de démission adressée au secrétaire du gouvernement de Bogota, Luis Ernesto Gómez.

La Campagne « Défense de la Liberté : Affaire de Tous » enregistre aujourd’hui, après 55 jours de protestation sociale, plus de sept mille violations des droits humains parmi lesquelles 83 assassinats de civils.

 

Source Prensa Latina



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