Le ministre russe des Affaires Étrangères a dénoncé la politique de deux poids, deux mesures de l’Occident

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-28 19:11:05

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Moscou, 28 juin (RHC) La politique menée par l’Occident en faveur de ses intérêts est l’incarnation des deux poids, deux mesures, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un article paru dans la presse locale.

Dans le texte publié dans le journal Kommersant et dans la revue Russie sur les Affaires mondiales, le diplomate a souligné que 'quand il est rentable, le droit des peuples à l’autodétermination est reconnu comme une règle absolue', a-t-il commenté.

À cet égard, il a cité l’exemple des îles Malouines, à 12000 kilomètres du Royaume-Uni, qui restent aux mains de Londres, comme une possession coloniale lointaine, malgré différentes résolutions de l’ONU et de la Cour internationale de Justice, a-t-il dit.

'Lorsque le principe d’autodétermination va à l’encontre des intérêts géopolitiques de l’Occident, comme dans le cas de la libre expression de la volonté des habitants de Crimée en faveur d’un destin commun avec la Russie, ils l’oublient et condamnent le libre choix des personnes, les punissent de sanctions', a souligné Lavrov.

L’utilisation par les pays occidentaux de leurs règles, au lieu des instruments de droit international existants, montre qu’ils s’efforcent d’agir selon leurs concepts sur la scène mondiale.

Il a souligné que 'la beauté' des règles occidentales réside précisément dans l’absence de détails. Il a expliqué que dès que quelqu’un agit contre la volonté de l’Occident, ils déclarent immédiatement qu’il a enfreint les règles et annoncent son 'droit de punir le contrevenant'.

Les pays occidentaux cherchent à traduire la discussion de sujets clés en formats de petits groupes, en utilisant le concept d’un ordre mondial basé sur leurs règles, où les pays et les dissidents ne sont pas invités, a écrit le chef de la diplomatie russe.

Parmi les exemples, on peut citer des avertissements sur la sécurité dans le cyberespace, le respect du droit international humanitaire ou une association à l’appui de la liberté de l’information. 'Dans chacun de ces formats, il y a plusieurs dizaines de pays, une minorité de la communauté internationale', a-t-il noté.

Selon le chef de la diplomatie russe, bien que l’ONU dispose déjà de plates-formes de négociation sur d’importantes questions mondiales, l’Occident n’y est pas favorable, parce qu’elles exigent un consensus et la prise en compte de l’opinion de tous les pays, ce qui les empêche d’établir leurs propres règles.

 

(Source : PL)



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