Des milliers d’Irakiens condamnent dans les rues le bombardement des États-Unis

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-29 12:41:50

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Bagdad, 29 juin (RHC) Des milliers d’Irakiens ont participé ce mardi à la cérémonie funèbre des combattants des Unités de mobilisation populaire (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe) qui sont tombés en martyrs lundi lors d’une attaque menée par les États-Unis contre leurs positions à la frontière syrienne.

Au cours du rassemblment, qui a eu lieu à Bagdad (la capitale irakienne), les participants scandaient des slogans tels que : "Mort aux Etats-Unis", "Mort à Israël"; ils ont ainsi condamné l’attaque contre les forces populaires.

Ils ont demandé aux groupes de la Résistance irakienne de prendre les mesures nécessaires pour donner une "réponse dévastatrice" à un tel acte des Etats-Unis, ordonné  par le président Joe Biden.

Un groupe de personnalités iraquiennes de premier plan a assisté à la cérémonie, y compris le Président d’Al-Hashad Al-Shabi, Faleh al-Fayaz; Qasem al-Arayi, Conseiller pour la sécurité nationale du Gouvernement iraquien; et Hadi al-Amiri, chef de la coalition Al-Fath au Parlement iraquien.

Lundi matin, des chasseurs américains ont attaqué une zone d’Al-Bukamal à Deir el-Zor (est de la Syrie), à la frontière avec l’Irak, tuant un enfant. En outre, selon des sources iraquiennes, quatre combattants des unités de mobilisation populaire en Iraq auraient été tués lors de la frappe.

Le département de la Défense des États-Unis (Pentagone) a affirmé que le bombardement était une réponse aux attaques des militants populaires contre les bases et troupes américaines sur le sol irakien, où le peuple, lassé de cette présence illégale, exige le retrait des forces étrangères.

Comme le soulignent les Irakiens, la présence des troupes américaines sur ce territoire est illégale car, conformément à la Constitution et à une résolution du Parlement adoptée en janvier 2020, Bagdad doit les expulser.

Cependant, l’administration américaine n’est pas déterminée à prendre une décision sérieuse à ce sujet, car récemment le Commandement Central des Etats-Unis (Centcom, de son sigle en anglais) a annoncé qu’il ne réduirait pas le nombre de ses forces en Irak, "sur la base de la volonté du gouvernement irakien".

 

(HispanTV)



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