Une fois de plus le récit de la fraude électorale en Bolivie a été démenti

Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-31 09:06:24

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La Paz, 31 juillet (RHC) Une étude récente demandée par le gouvernement de la Bolivie a démenti une fois de plus le récit de la soi-disant fraude aux élections de 2019 qui a servi de prétexte au coup d’État contre le président Evo Morales.

Pour mieux comprendre le contexte de cette recherche nous devons nous rappeler qu’au milieu du décompte des voix, l’Organisation d’États Américains (OEA) a publié un rapport basé sur des données incomplètes, dans lequel on a signalé des failles dans le processus et a suggéré la possibilité d’une fraude en faveur de Morales.

Cependant, la droite politique bolivienne, sans même vérifier l’information, a rendu ‘virale’ le récit de la tromperie à l’aide des médias militaires puissants, des policiers émeutiers et des groupes de choc qui ont donné le feu vert au coup d’État qui s’est terminé par la démission du président et son départ du pays face aux menaces de mort qui pesaient sur lui.

Depuis lors, le Mouvement vers le Socialisme, des anciennes autorités du gouvernement démoli, des défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme ont déployé leurs efforts pour nier la fraude face au manque d’évidences qui la prouvent, c’est pourquoi ils ont qualifié les événements de coup d’État. 

Jusqu’à présent, sept études réalisées par des centres de recherche reconnus, nient le récit de la fraude et le rapport de l’OEA -qui n’a jamais été publié intégralement- sur le fait que les failles détectées dans le processus de décompte de voix cherchaient à bénéficier Morales, qui avait été réélu pour le quatrième mandat présidentiel consécutif.

Des études du Centre Stratégique Latino-américain de Géopolitique, l’Institut Technologique de Massachussetts (MIT de pas son sigle en anglais), le Centre de Recherche en Économie et Politique, des analyses publiées dans les journaux The New York Times et The Washington Post, ont rejeté le rapport de l’OEA et ont démontré que le comportement des élections prouvait la victoire de Morales au premier tour avec 47,08% des suffrages valides. 

À ce courant, qui a démontré scientifiquement la tendance aux urnes et l’absence de manipulation dans les résultats, s’est joint, une recherche de l’Université de Salamanca Espagne, commandée par le gouvernement du président Luis Arce, dont les conclusions coïncident avec les études susmentionnées.

Source Prensa Latina



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