La Bolivie salue la désarticulation du Groupe de Lima, de droite

Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-08 18:40:11

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La Paz, 8 août (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a salué l’annonce de la désarticulation du Groupe de Lima, de droite, après le départ du Pérou par décision souveraine du gouvernement nouvellement institué de ce pays.

La Paz a également salué l’intention du président péruvien, Pedro Castillo, de réintégrer son pays dans la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac).

Ainsi, a déclaré Arce sur Twitter, 'la Patrie Grande avance vers une étape d’intégration basée sur le respect et la solidarité entre les peuples'.

Selon le quotidien mexicain La Jornada, au milieu de la semaine dernière, le ministre péruvien des Affaires Étrangères,  Héctor Béjar, a annoncé le retrait de son pays du Groupe de Lima pour avoir manqué à son objectif d’une politique étrangère non interventionniste défendue par le gouvernement du président Castillo.

Le nouveau gouvernement de Castillo s’est joint à la sortie antérieure du Mexique, de l’Argentine et de la Bolivie face à la positon d’ingérence ouverte du Groupe.

Le retrait du Pérou a également été salué par le secrétaire général du Mouvement vers le socialisme Evo Morales, qui, dans ce réseau social, a qualifié le Groupe de Lima d’instrument d’ingérence contre les gouvernements populaires.

Morales, également ancien président du pays, a indiqué que par sa décision, le Pérou entérine la position du Mexique, de l’Argentine et de la Bolivie, qui ont renoncé souverainement à ce mécanisme de concertation politique de droite.

Auparavant, le ministre péruvien des Affaires Étrangères avait annoncé que son portefeuille travaillerait pour l’union continentale sur la base du respect de la souveraineté des peuples et, à cet égard, il avait souligné l’intention de renforcer les mécanismes connexes d’intégration.

Béjar a indiqué que son pays misera sur la reconstruction et la modernisation de l’Union des nations sud-américaines, dont la première étape sera le retrait de la demande de sortie présentée par les gouvernements précédents devant le Congrès de la République (parlement unicaméral).

En matière de politique étrangère, Lima a en outre condamné les blocus et les mesures restrictives unilatérales qui ne sont  conformes ni aux préceptes ni au droit international ni à la Charte des Nations Unies. (Source :PL)



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