Le Premier ministre haïtien appelle à l’union pour surmonter la crise

Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-30 19:56:11

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Port-au-Prince, 30 août (RHC) Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a appelé aujourd’hui à l’union pour la stabilité nationale, le jour même où des organisations ont proposé un accord politique en dehors du gouvernement.

Ariel Henry a rencontré ce lundi des représentants d’organisations populaires pour discuter de questions liées à la situation économique, a confirmé un message du bureau gouvernemental.

« La crise dans laquelle nous vivons, je ne peux pas la résoudre tout seul. Tous les secteurs doivent travailler dur pour que le jeu ne devienne pas plus inquiétant », a déclaré le premier ministre haïtien sur les réseaux sociaux.

Avant le tremblement de terre qui a frappé le 14 août la partie sud du pays, Henry a proposé un accord national pour rétablir l’autorité de l’État, créer un climat de sécurité en agissant efficacement contre les bandes armées, ainsi qu’un dialogue permanent entre les forces vives de la nation.

Pour sa part, la Commission pour la recherche d’une solution haïtienne à la crise a diffusé ce lundi un projet de consensus auquel doivent s’associer les organisations sociopolitiques.

Dans les grandes lignes, ils proposent un gouvernement composé du président et du premier ministre pour régir la transition qui permettra de restructurer les institutions de l’État, de lutter contre la corruption, d’offrir justice aux victimes, de poursuivre en justice les auteurs de détournements de fonds publics, entre autres demandes.

Le document est publié sur les réseaux sociaux et devrait commencer à recevoir des signatures dès ce lundi.

Cependant, le Secteur démocratique et populaire influent, qui a été à l’origine des mobilisations massives de 2019 et de la période Peyi Lok (pays bloqué), s’est distancé du texte, tout en plaidant pour un accord politique inclusif 'basé sur les revendications du peuple haïtien', a assuré son porte-parole, André Michel.

Les experts s’accordent à dire que c’est une baisse sensible pour la recherche de consensus dans l’opposition, deux mois après l’assassinat du président Jovenel Moïse, et au milieu de la situation sociopolitique et économique critique de la nation.

 

Source Prensa Latina



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