Un meeting gigantesque marque la fin de la grève nationale en Uruguay pour des revendications sociales.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-15 18:06:57

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Montevideo, 15 septembre (RHC) Le secrétaire général de la centrale syndicale uruguayenne Pit-Cnt, Marcelo Abdala, a proclamé aujourd’hui que 'toute action du mouvement ouvrier et populaire est la meilleure politique', en prenant la parole au meeting marquant la fin de la grève nationale convoquée pour des revendications sociales.

Il a ainsi riposté à des commentaires gouvernementaux visant à réduire cette action à un mouvement politique promu par des partis politiques.

'L’avenue Libertador s’est avérée petite pour nous accueillir', -a-t-il dit- mettant l’accent sur l’ampleur de la mobilisation, qui 'n’est pas seulement syndicale mais de l’ensemble des secteurs populaires pour présenter des propositions sur le travail, salaire, la sécurité sociale et sur le rôle des entreprises de l’Etat'.

Il a également insisté sur la perspective de lutte, 'd’unité sans exclusions, de construction de la grande majorité' qui non seulement abrogera 135 articles de la Loi d’Urgente Considération, mais 'ouvrira dans son action le torrent d’un développement national'.

Il a critiqué la réduction du budget qui  entraînera la baisse salaires et qui vise l’ensemble de la société et il a exigé des espaces de discussion démocratiques.

'Voici le peuple dans sa manière la plus authentique, la plus diverse, la plus vaste, la plus large, dans cette éthique de la solidarité avec les compagnons des soupes populaires qui se battent jour après jour, non seulement pour livrer le plat de nourriture, mais le cœur contre la faim que génère le système au quotidien', a exprimé.

Au cours du meeting,  Soledad Amaya  habitante d’une communauté agropastorale a défendu l’Institut National des Communautés,  sans lequel « un modèle de développement soutenable est impossible » face à l’intention du gouvernement de lui retirer des ressources.

'Les adversaires sont les mêmes : la spéculation financière, l’intérêt étranger pour nos ressources et l’intermédiation, et l’intention sournoise, de ceux qui demandent le démantèlement d’un État protecteur et présent', a-t-il déclaré

 

Source Prensa latina



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