Confiance en l’Uruguay dans l’abrogation d’articles d’une loi très contestée

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-19 16:43:47

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Montevideo, 19 septembre (RHC) Le président de la centrale syndicale uruguayenne Pit-Cnt, Fernando Pereira, a réaffirmé aujourd’hui sa confiance dans l’abrogation par référendum de 135 articles de la loi gouvernementale sur l’urgence (LUC)

'On sent qu’il y a un vent de changement favorable', a-t-il souligné en se référant à la consultation citoyenne imminente, pour laquelle la Cour électorale a déjà validé 300 000 des 675 000 bulletins nécessaires pendant le décompte et la vérification en cours des près de 800 000 bulletins avec empreintes digitales remis.

Pereira a qualifié la LUC d’une mauvaise loi de près de 500 articles qui incarne un programme de restauration conservatrice, néolibérale et anti opératrice, du secteur le plus réactionnaire du Parti National, du président Luis Lacalle Pou.

En revanche, il a exprimé sa conviction qu’il y a une nouvelle majorité avec différents secteurs et dirigeants politiques, dans une interview à la Chaîne 5 Nouvelles.

A cet égard, il a fait valoir que lors de la grève nationale du 15 septembre dernier, la baisse de la pandémie de la Covid-19 a permis aux syndicats d’exprimer ce qu’ils ressentaient depuis longtemps et de formuler leurs revendications sur les questions salariales et budgétaires.

'Il y a la partie d’en bas qui bouge, et quand la partie d’en bas bouge, celle d’en haut doit écouter', a ajouté le pré-candidat électoral du Front Large, opposition.

Alors que les constitutionnalistes Ruben Correa Freitas et José Korzeniak Fuks, consultés par le quotidien La República, ont évoqué les effets immédiats qu’aurait une éventuelle abrogation des 135 Articles de la LUC, à laquelle ils accordent du terrain.

Tous deux ont estimé avec certitude qu’il y aura un référendum révocatoire dans les premiers mois de 2022, bien qu’officiellement dépendant du comptage et de la validation des adhésions, mais aussi depuis le parti au pouvoir on accepte inévitablement de participer à l’exercice démocratique aux urnes pour le Oui ou le Non à l’abrogation.

Source Prensa Latina



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