La corruption éclabousse de nouveau la famille Bolsonaro au Brésil

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-24 18:22:23

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Brasilia, 24 septembre (RHC) Une entreprise ouverte par Ana Cristina Siqueira, ex-femme du président Jair Bolsonaro, a réalisé d’étranges et abondants retraits d’argent entre 2008 et 2014 sur lesquels le parquet brésilien enquête actuellement comme d’éventuels détournements de ressources publiques.

Pendant six ans, Siqueira a fait mille 185 retraits en espèces pour 1,15 million de réaux (environ 217000 dollars).

Un tel retrait de ressources apparaît dans un rapport du Conseil de Contrôle des Activités Financières qui enquête dans le bureau de l’ancien conseiller Carlos Bolsonaro, fils du chef d’état, sur le schéma présumé pour exiger des employés de déposer dans leurs comptes une partie du salaire, pratique connue au Brésil comme rachadinha.

Les transactions pourraient être la preuve que les entreprises liées à l’ex-femme du dirigeant et mère de son dernier enfant ont été utilisées pour dissimuler le détournement de ressources publiques du complot de rachadinha à la mairie', a indiqué le ministère public de Rio de Janeiro (MPRJ).

Pour les mouvements suspects, le MPRJ a inclus, dans la rupture du secret dans l’enquête sur les rachadinhas, deux personnes liées à la société Valle Ana Consulting : Adriana Teixeira Machado, associée minoritaire de Siqueira, avec 10 pour cent de la société, et Luci Teixeira, sa mère.

Selon les procureurs, 'ces liens, associés au mouvement d’argent sur le compte de Valle Ana Consulting, suggèrent que Ana Cristina Siqueira Valle a indiqué à la famille de son partenaire d’agir comme 'employés fantômes', afin de permettre le détournement de ressources publiques pour leur rémunération'.

En août, l’employé Marcelo Luiz Nogueira dos Santos, qui a travaillé pour la famille Bolsonaro pendant 14 ans, a révélé au portail de nouvelles Metrópoles, que l’ex-femme du président a des 'choses au nom des oranges. Si vous faites les comptes de ses biens, il ne ferme pas. Mis à part les choses qu’il a au nom des autres', a-t-il affirmé.

Source Prensa Latina



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