Des Narco-sous-marins colombiens saisis au Panamá

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-26 18:30:27

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Panamá, 26 septembre (RHC) Huit des 111  narco-sous-marins saisis au cours des trois dernières années aux cartels colombiens de trafic de stupéfiants l’ont été au Panama, a publié aujourd’hui ici l’édition numérique du journal Critical.

Le clan du Golfe ou clan Úsuga, en Colombie, est celui qui utilise le plus cette modalité pour transporter de grandes cargaisons de stupéfiants par l’océan Pacifique au Panama, au Costa Rica, au Salvador et au Mexique, tandis dans dans l’Atlantique il les déplace à La Guajira et de là aux États-Unis, a confirmé la source.

Le groupe criminel, avec des ramifications dans cette nation centraméricaine, contrôle le territoire du Chocó colombien après la démobilisation des guérilleros dans ce pays et le trafic de la drogue depuis les environs de la frontière commune avec le Panama, ont averti les autorités panaméennes.

Des experts de la lutte contre le crime organisé ont affirmé dans cette capitale que les tactiques actuelles comprennent le transport de petites quantités, apparemment pour diminuer les pertes dues aux saisies croissantes de drogues au Panama, dont le volume pourrait atteindre un record en 2021.

John Dornheim, directeur de la police nationale, a récemment rappelé que la grande majorité des assassinats commis dans le pays étaient liés au trafic de stupéfiants, tandis que le ministère public a révélé que 318 meurtres avaient été signalés au cours des six premiers mois de cette année.

En février 2020, le Service national aéronautique du Panama a capturé pour la première fois un semi-sous-marin avec cinq tonnes de drogues à bord (évaluées à 168 milliards de dollars dans le trafic illégal de drogue) lors d’une opération au large de la côte nord-ouest de la province de Bocas del Toro, en coordination avec la marine colombienne.

Un narco-sous-marin de 20 mètres de long peut transporter environ 10 tonnes de cocaïne à une vitesse de 23 kilomètres à l’heure, ont confirmé les experts, qui ont affirmé que le mode opératoire était de créer de tels engins artisanaux et de les jeter quand ils terminent leur première traversée.

L’imperméabilisation de la coque permet au navire d’être coulé s’il est détecté, ce qui fait disparaître les preuves du crime, et les criminels peuvent alors renflouer le bateau et récupérer la cargaison de narcotiques.



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