Le Président du Pérou promet d’éliminer les lois contre les travailleurs

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-26 18:40:55

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Lima, 26 septembre (RHC) Le président péruvien, Pedro Castillo, a assuré  que son gouvernement abrogera les lois répressives contre les travailleurs et il a soutenu le ministre du Travail, Íber Maraví, dont des secteurs de l’opposition exigent la démission.

Castillo a parlé lors d’un dialogue avec des centaines de membres des centrales syndicales du pays, qui s’est déroulé dans le Centre des congrès moderne de Lima, habituellement utilisé pour des rendez-vous professionnels et politiques de haut niveau, où pour la première fois résonnaient des mots d’ordre et des revendications professionnelles.

'Notre gouvernement va éliminer les lois répressives et agressives qui portent atteinte aux droits du travail, et nous allons leur donner toutes les facilités, afin qu’ils aient des corporations unies, fermes et fortes au niveau national, où personne ne soit laissé pour compte et tous soient écoutés', a-t-il affirmé.

Lors de la 'Rencontre du gouvernement populaire avec les organisations syndicales', il a expliqué que ces lois ont été appliquées pour faire taire les voix des dirigeants des travailleurs.

Il a demandé au ministre Maraví de supprimer une fois pour toutes ces lois répressives contre les masses qui vont revendiquer les droits du travail et a proposé de coordonner un agenda commun entre le gouvernement et les centrales syndicales, pour que les travailleurs soient traités sur un pied d’égalité.

Il a appelé d’autre part à l’unité et à la consolidation de l’organisation de la classe ouvrière et il a critiqué les modalités de contrat temporaire des employés avec des droits du travail réduits.

Il a également souligné que le ministre Maravis 'connaît de près ce que subit un travailleur, ce qu’est lutter pour le bien-être des travailleurs; nous ne pouvons pas nous amuser dans des choses vagues, en vain', allusion apparente à la pression politique et médiatique exigeant la démission du ministre.

 

Source Prensa Latina



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up