Le président argentin a plaidé pour une nouvelle architecture financière mondiale

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-28 16:20:27

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Buenos Aires, 28 septembre (RHC) Le président de l’Argentine, Alberto Fernández, a insisté aujourd’hui sur la nécessité de repenser une nouvelle architecture financière mondiale pour faire face au Covid-19, au changement climatique et à la dette, qui punissent des pays à revenu intermédiaire comme l’Argentine.

Prenant la parole au Dialogue de haut niveau organisé par l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation internationale du Travail, le président argentin a plaidé en faveur d’un pacte permettant d’allonger les délais de remboursement de la dette et d’appliquer des taux plus bas dans les conditions actuelles de stress sanitaire, financier et écologique.

Dans son discours virtuel, Fernández a estimé nécessaire d’approfondir le débat sur le nouvel impôt minimum global, afin qu’il favorise ponctuellement les économies émergentes et contribue à une action de déconcentration de la richesse.

Le chef de l’Etat a précisé que les sujets qui étaient avant le Covid-19 à l’ordre du jour précédent, aujourd’hui, demandent de nouvelles approches et des ressources accrues. La santé mondiale, le changement climatique et les dettes souveraines devront être repensés au niveau mondial, a-t-il dit.

Au cours de son exposé, Fernández a souligné que les dirigeants du Groupe des Vingt comprennent la gravité de la crise actuelle et ont pris les premières mesures pour répondre aux urgences sociales et économiques.

Mais, a-t-il ajouté, ces mesures ne sont pas suffisantes parce qu’il faut donner une plus grande participation aux pays à revenu intermédiaire pour que les économies émergentes puissent également en bénéficier.

D’autre part, il a appelé à l’élaboration d’un grand pacte de solidarité global, incluant les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire à haute vulnérabilité climatique, socio-productif et financier.

'L’heure est venue d’un multilatéralisme environnemental, qui évite toute tentative de discriminer les pays les plus pauvres avec des barrières soi-disant écologiques', a souligné le président, qui a soutenu, entre autres, la promotion des compétences numériques qui permettront l’adaptation aux marchés du travail liés au climat et une reprise socialement inclusive.

 

Source Prensa Latina



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