Les mouvements sociaux en Bolivie annoncent des actions pour la défense de la démocratie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-03 17:18:34

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La Paz, 3 octobre (RHC) Des mouvements sociaux boliviens ont déclaré l’état d’urgence en défense du gouvernement démocratiquement élu, car la droite tenterait de le déstabiliser par des manifestations antigouvernementales et en encourageant la paralysie des activités et des travaux.

Elles aussi, victimes du massacre de Huayllani à Cochabamba, se déclarent en état d’urgence, demandent à la Justice de sanctionner les responsables des événements malheureux de 2019, sinon elles annoncent des mobilisations au niveau national.

Le président de la direction départementale du Mouvement vers le Socialisme - Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) à Cochabamba, Rimer Ágreda, a dénoncé plusieurs actes d’agression commis par des organisations de droite contre le Gouvernement.

Les mouvements sociaux préparent une mobilisation pour le 12 octobre en défense de la wiphala, de la démocratie, de la patrie et "Lucho President", a annoncé l’ancien président Evo Morales.

Le dirigeant des fédérations des tropiques de Cochabamba, interviewé par radio Kausachun Coca, a indiqué que, dans ce département, le rassemblement aura lieu avec 50 % de ses bases. Il a ajouté qu’à La Paz, une marche est prévue de Caracollo vers le siège du Gouvernement.

"Le 12 octobre, il y aura une grande mobilisation à Cochabamba pour la défense de la patrie, de la démocratie, de la wiphala, du processus de changement et de Lucho Presidente", a indiqué Morales.

Ces derniers jours, la tension s’est accrue entre le gouvernement du président Luis Arce et les autorités du département de Santa Cruz, bastion des groupes de droite boliviens.

La tension est monté lorsque le gouverneur de Santa Cruz, Fernando Camacho, l’un des acteurs principaux dans le coup d’État de 2019, a commis un acte de racisme et  d’offense lors du hissage des drapeaux à l’occasion de l’anniversaire de l’entité.

Le drapeau indigène, élevé au rang de symbole national depuis 2009, a été hissé par le vice-président David Choquehuanca et ramené quelques minutes plus tard, sous le regard des autorités de Santa Cruz, par des militants qui criaient des slogans contre l’Occident andin et le Mouvement vers le socialisme, parti  au pouvoir.

 

Source Prensa Latina



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