Caracas, 19 octobre (RHC) Les relations entre la Mission d’observation de l’Union européenne et le Conseil national électoral (CNE) du Venezuela sont revenues à la normale, après avoir surmonté l’impasse provoquée par les déclarations du haut représentant de l’Union Européenne pour les Relations Extérieures et la politique de Sécurité , Josep Borrell.
La chef de la mission d’observateurs de l’Union Européenne, Isabel Santos a déclaré que la participation de cette organisation aux élections vénézuéliennes serait impartiale et honorerait l’accord signé avec l’organisme électoral de ce pays.
Dans un message diffusé sur son compte Twitter, Isabel Santos a déclaré "que nul ne doute que nous respecterons notre engagement d’observer le processus électoral avec impartialité, objectivité, indépendance et non-ingérence, en honorant l’accord administratif signé avec le CNE et notre code de conduite".
Santos a également indiqué que le 28 octobre, au début de la campagne pour les élections régionales et locales, elle dirigera depuis la ville de Caracas le déploiement de 46 observateurs de l’Union européenne (UE) dans tout le Venezuela, et au moins 10 membres de la mission sont déjà arrivés dans le pays.
Les déclarations font suite à une conversation téléphonique entre le président du CNE, Pedro Calzadilla, et la déléguée de l’équipe européenne pour apaiser les tensions exacerbées ces derniers jours, suite aux déclarations du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
Ignorant la souveraineté et l’indépendance de la nation sud-américaine, Borrell a souligné que les experts du bloc communautaire ne viendraient que si l’opposition était d’accord et que cette mission définirait la légitimité des élections du 21 novembre.
Source Prensa Latina
