Alerte sur l’utilisation des réseaux sociaux contre les processus démocratiques

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-18 09:21:33

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Caracas, 18 novembre (RHC) L’utilisation pernicieuse des réseaux sociaux entraîne la rupture des processus démocratiques, a alerté aujourd’hui le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP, l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de commerce des peuples, Sacha Llorenti, lors d’un débat sur l’utilisation de ces plates-formes à des fins déstabilisatrices.

Intervenant au  forum intitulé « L’ingérence numérique : Le rôle des réseaux sociaux comme arme de déstabilisation », le secrétaire exécutif a précisé que les pays de l’ALBA-TCP sont victimes d’agressions systématiques au moyen de ces outils de communication.

Non seulement les médias sociaux peuvent diffuser des informations, mais il est également possible d’influer sur le comportement des gens, a averti Llorenti. De son côté, le chercheur de l’Institut Samuel Robinson Franco Vielma a indiqué que la conjugaison des armes numériques dans le spectre politique a pour objectif le démantèlement de celui-ci, "la construction de narrations pour le démantèlement politique dans nos pays", a-t-il fait remarquer-.

Dans le cas particulier du Venezuela, Vielma a expliqué que le développement de ces techniques sur les réseaux sociaux a suivi le récit de la violation des droits de l’homme, dans le but d’engendrer une rupture constitutionnelle.

"L’utilisation des moyens de communication est tout aussi importante pour la guerre que celle des armes conventionnelles", a déclaré l’analyste en qualifiant de complexe le théâtre d’opérations numérique, dans lequel "un très grand nombre de personnes participent sans savoir ce qui se passe", a-t-il déclaré.

Face à ce scénario, Franco Vielma a souligné l’importance de construire une alliance pour articuler des médias indépendants et des guérillas numériques, une structure de commandement qui peut disputer l’espace dans les réseaux, a décrit l’ALBA-TCP sur son compte du réseau social Twitter.

Dans cette ligne de pensée, la journaliste cubaine Rosa Miriam Elizalde a affirmé qu’il y avait de grandes opportunités dans les réseaux sociaux, mais qu’il est important de "créer nos instruments, nos théories", a-t-elle expliqué.

"Il y a beaucoup de science employée pour le mal, (...) il faut essayer de comprendre comment fonctionne la société à l’ère des réseaux" a déclaré la communicatrice en dénonçant l’utilisation de ces plates-formes pour articuler les derniers plans déstabilisateurs promus contre Cuba depuis les États-Unis.

Source Prensa Latina



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