Le Venezuela rejette les déclarations interventionnistes du Canada et de la Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-24 16:23:47

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Caracas, 24 novembre (RHC) Le Gouvernement vénézuélien a exigé du Canada la cessation immédiate de ses mesures coercitives illégales et de l’appui à des corrompus qui ont trahi l’État.

Le Venezuela a rejeté ce mercredi de manière catégorique les déclarations d’ingérence du gouvernement du Canada concernant les élections régionales et municipales du 21 novembre 2021, lorsque les Vénézuéliens se sont rendus aux urnes afin d’exercer leur droit de vote.

"Il est regrettable qu’en l’absence d’une politique étrangère propre et pour répondre aux attentes des Etats-Unis, le gouvernement canadien ait recours à la disqualification d’un processus électoral largement validé par plus de 300 observateurs internationaux" a indiqué un communiqué publié par le ministère des Affaires Étrangères.

Le texte souligne que le Canada, bien qu’il soit le seul pays à avoir empêché les électeurs vénézuéliens sur son territoire de voter à l’ambassade et aux consulats vénézuéliens lors des élections de 2018, remet actuellement en question le contexte des récentes élections.

"Le Canada parle de l’impact sur l’économie et les droits de l’homme, tout en applaudissant, soutenant et promouvant des mesures coercitives illégales, contre tout le peuple vénézuélien et qui constituent des crimes contre l’humanité", critique la déclaration.

Pour ces raisons, le Gouvernement vénézuélien exige du Canada "la fin immédiate de ses mesures coercitives illégales et la cessation de son soutien politique et matériel à des individus corrompus qui encouragent le détournement des avoirs appartenant à l’État vénézuélien", poursuit l’avertissement.  

De même, le Ministère des Affaires Étrangères du Venezuela souligne que la nation est un pays libre de toute tutelle étrangère et s’exprime dans chaque élection où "s’approfondit le modèle de démocratie participative et protagoniste, consacré dans la Constitution" en plus du soutien du peuple du pays.

Par ailleurs, le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Félix Plasencia, a rejeté les accusations du président colombien, Iván Duque, concernant le processus électoral vénézuélien, le qualifiant du plus grand imposteur d’Amérique latine.

Duque a qualifié de "fraude" les élections régionales et municipales du Venezuela, tenues dimanche, indiquant que la seule voie viable pour de véritables élections est d’organiser un scrutin présidentiel sous la supervision de la communauté internationale.

Cependant, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Félix Plasencia, a dénoncé, dans un message diffusé sur Twitter, les déclarations du chef de l’État colombien, tout en le considérant comme "le plus grand imposteur d’Amérique latine, dont l’héritage est la trahison des accords de paix et l’assassinat de centaines de dirigeants sociaux".

Il a appelé le "Monsieur mensonge » à occuper le peu de temps qui lui reste au pouvoir à l’attention des multiples problèmes du pays qui touchent la nation colombienne.

Le président de la Colombie a tenu ces propos après que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a accusé le gouvernement vénézuélien, présidé par Nicolas Maduro, de "priver une fois de plus les Vénézuéliens du droit de participer à un processus électoral libre et équitable".

Le Président de l’Assemblée Nationale (AN) du Venezuela, Jorge Rodriguez, a déclaré que la nation bolivarienne a envoyé un message de démocratie au monde en participant à ces élections.

Washington et Bogota ont lancé ces accusations contre Caracas alors que plus de 300 observateurs internationaux se trouvaient dans le pays sud-américain pour observer le processus électoral, dont l’Union européenne (UE), l’Organisation des Nations unies (ONU), le Centre Carter des États-Unis et le Conseil d’experts électoraux d’Amérique latine (Ceela).

La chef de la Mission d’observation électorale du bloc communautaire, Isabel Santos, a souligné mardi même que les élections ont été "mieux organisées que les élections précédentes" des deux dernières décennies.

(HispanTV)



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