Biden aurait décidé de retirer les FARC colombiennes de la liste d’organisations terroristes

Édité par Reynaldo Henquen
2021-11-24 16:44:01

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Washington, 24 novembre (RHC) Le gouvernement du président américain Joe Biden aurait décidé de retirer la guérilla colombienne des FARC, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie,  de sa liste noire des organisations terroristes et a informé le Congrès de son intention, a confirmé à Efe une source législative.

Cette source du Congrès a expliqué que la notification a été reçue mardi, la veille du cinquième anniversaire de la signature de l’accord de paix entre la guérilla et le gouvernement de Juan Manuel Santos (2010-2018).

La notification au Congrès américain est la première étape vers le retrait des FARC de la liste des groupes terroristes du département d’État. Il n’y a pas de délai fixe pour que cette nouvelle politique entre en vigueur, détaille sur son site le portefeuille des Affaires étrangères des Etats-Unis, qui explique que le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, est le principal responsable de cette décision.

Blinken aurait pu prendre la décision de manière discrétionnaire ou la justifier par deux circonstances : que les raisons qui ont motivé la désignation de terroriste ne sont plus valables ou que retirer ce groupe de la liste noire obéit aux intérêts nationaux américains.

Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a refusé de confirmer lors d’une conférence de presse mardi si Biden avait déjà pris une décision finale pour retirer les FARC de la liste et s’est contenté de dire que la politique envers l’ancien groupe de guérilleros était en cours de révision.

"Le département d’État a informé le Congrès des actions à venir concernant les FARC", a dit Price, qui a refusé de donner des détails sur le contenu.       

Des sources au courant du processus avaient avancé au Wall Street Journal que le gouvernement de Biden allait retirer les FARC de sa liste noire. Les FARC ont été inscrites sur cette liste en 1997. En conséquence, ses membres ont été interdits d’entrée aux États-Unis, et d’accès au système financier international, basé sur le dollar, entre autres actions punitives.

Source EFE

 



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