L’ex-président Carter prévient que les États-Unis sont au bord d’une guerre civile

Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-06 15:31:08

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Washington, 6 janvier (RHC) Lors du premier anniversaire de l’assaut du Capitole des États-Unis, l’ancien président Jimmy Carter a mis en garde contre le risque élevé de déclenchement d’une guerre civile dans le pays.

"Notre grande nation vacille au bord d’un abîme toujours plus grand. Sans une action immédiate, nous courons réellement le risque d’un conflit civil et de la perte de notre chère démocratie", a averti mercredi l’ancien président américain Jimmy Carter (1977-1981) dans un article d’opinion pour le quotidien local The New York Times.

Ce jeudi marque le premier anniversaire de l’assaut des partisans de l’ancien président américain Donald Trump contre le Capitole pour protester contre l’élection du locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden.

Mettant en garde contre les conséquences de cet événement, Carter a déploré que la méfiance "soit exacerbée" dans le système électoral américain à cause des "promoteurs du mensonge selon lequel les élections ont été volées".

À cet égard, a-t-il déclaré, aux États-Unis, le droit à des élections libres, justes et participatives est déjà "dangereusement fragile" aujourd’hui.

Plusieurs personnalités nationales et étrangères s’accordent à dire que les actes de violence au Capitole montrent que la démocratie que Washington a proclamée est déjà en crise.

De même, les résultats des derniers sondages indiquent que les Américains sont préoccupés par leur démocratie et justifient le recours à la force pour défendre le résultat d’une élection, ont révélé deux sondages.

Un an après ces actes de violence, une commission du Congrès américain continue d’enquêter sur l’événement et le rôle de Trump dans l’attaque, accusé de ne rien faire pour arrêter la violence, ce qui est considéré comme un manquement au devoir du président.

La vice-présidente de la commission d’enquête, Liz Cheney, a rapporté cette semaine que le panel a un "témoignage de première main" que pendant l’attaque du Capitole la fille de Trump et alors conseillère principale du mandataire, Ivanka Trump lui a demandé d’intervenir.

En fait, le dirigeant américain de l’époque a publié une vidéo dans laquelle il disait aux manifestants violents : "Vous devez rentrer chez vous, nous devons avoir la paix. Nous vous aimons, vous êtes très spéciaux". Mais il a également insisté sur les accusations de fraude électorale. (Source/HispanTV)



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