États-Unis : dénonciation de la manipulation du procès d’une diplomate vénézuélien

Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-14 17:38:23

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Washington, 14 janvier (RHC) Les avocats du diplomate vénézuélien, Alex Saab, ont dénoncé le fait que la justice américaine tente de retarder le procès de leur client pour l’intimider et pour l’emmener à plaider coupable.

David Rivkin, un des juges de la défense, a déclaré lors d’un entretien avec le New Herald que la justice américaine veut gagner du temps pour retarder la disposition de l’immunité diplomatique.

«Au fond, pour deux raisons : premièrement, si vous avez une position juridique faible, gagner du temps, parce qu’il vaut mieux perdre dans six mois, que dans six semaines; et deuxièmement, dans les affaires pénales, le gouvernement ne fait que retarder, dans l’espoir que l’accusé s’effondre d’une manière ou d’une autre et coopère", a-t-il expliqué.

Dans ses déclarations au Herald, le juriste américain s’est montré confiant dans un jugement favorable en fonction de la reconnaissance de l’immunité que possède Saab, "il n’y a aucun doute qu’il est un envoyé spécial du Venezuela en Iran. Les deux pays l’ont dit sans ambiguïté et à de nombreuses reprises".

Je peux vous dire, a-t-il ajouté, qu’il n’y a pas d’affaire dans l’histoire des États-Unis dans laquelle l’on ait adopté la position qu’ils ont adoptée à l’égard de M. Saab, dans laquelle les tribunaux se prononcent contre l’immunité diplomatique dans ces circonstances.

Sur les implications que pourrait avoir la méconnaissance de la Maison Blanche à l’égard du président vénézuélien, Nicolas Maduro, Rivkin a souligné que le diplomate a été nommé en 2018, époque à laquelle il n’y avait aucune méconnaissance de la légitimité du président.

De son côté, Nancy Hollander, membre de l’équipe de défense a attiré l’attention sur les illégalités qui ont marqué le procès.

"Nous savons que les États-Unis utilisent d’autres pays pour torturer les gens. Ce n’est pas nouveau. Cela s’est produit dans les cas de Guantanamo. C’est arrivé dans des cas précédents (...) ils ont envoyé des gens en Jordanie, en Égypte, dans des endroits d’Europe et maintenant au Cap-Vert, disant que d’autres les torturent et puis leurs mains sont propres", a-t-il condamné.

Hollander a déclaré que toute cette action illégale aboutit à son deuxième enlèvement, ordonné par le Département de la Justice (DOJ), en sachant qu’il a perdu devant la justice, ils ne cherchent qu’à obtenir des informations pour renforcer la stratégie déstabilisatrice contre le gouvernement de Maduro. (Source:PL)



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