Lavrov affirme que l’hégémonisme occidental est présent dans le dialogue avec la Russie

Édité par Reynaldo Henquen
2022-01-14 17:47:17

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La Havane, 14 jan (RHC) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a souligné à Moscou que les tentatives occidentales de consolider sa domination et de promouvoir ses intérêts étaient présentes lors des négociations avec son pays sur les garanties juridiques de sécurité.

Dans une interview à la chaîne de télévision locale Channel 1, le ministre des Affaires Étrangères a déclaré que les conversations reflétaient une sérieuse confrontation sur la scène mondiale.

"Cette position de l’Occident, assez dure, arrogante à un moment donné, intransigeante et inflexible, s’est exprimée assez calmement, de manière positive, ce qui nous permet de compter sur la perspective que Washington assimile les thèses discutées", a-t-il commenté.

Lavrov a déclaré que la partie russe a défendu sa position avec la même fermeté, "parce que nous avions des arguments de notre part dont l’Occident manquait". À cet égard, il a évoqué le principe de l’indivisibilité de la sécurité énoncé dans les statuts de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Il a expliqué que lors des pourparlers avec les États-Unis et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ils ont constamment tenu au fait que la principale demande de Moscou, de fournir des garanties juridiques de non-expansion de ce bloc militaire vers l’Est, ne peut pas être accompli.

Il a ajouté qu’ils ont utilisé comme argument que, selon l’Alliance atlantique, seuls ses propres pays membres décident qui accepter, qui ne pas accepter, de qui recevoir des demandes.

"Mais notre position ne repose pas sur les documents de l’OTAN. Nous n’avons rien à voir avec eux et ils n’ont rien à voir avec nous", a-t-il dit.

Le chef de la diplomatie russe a indiqué que la représentation de Moscou les avait invités à réviser non pas les règles de l’OTAN, mais les accords élaborés pour l’ensemble de la communauté euro-atlantique, dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Il a rappelé que ces documents, adoptés au plus haut niveau lors du Sommet de l’OSCE à Istanbul en 1999, établissent que la liberté de choisir des alliances est conditionnée par la nécessité d’assurer l’indivisibilité de la sécurité, de sorte que nul ne puisse prendre aucune mesure en sa faveur au détriment de la sécurité de tout autre État.

"Nous partons du fait que la liberté de choisir des alliances fait partie intégrante de l’inadmissibilité de telles mesures parce qu’elles saperont notre sécurité, ainsi que la sécurité de tout autre État", a-t-il déclaré.

Le Ministre des affaires étrangères a rappelé que les garanties juridiques de sécurité présentées excluent également le déploiement d’armes d’attaque dans les territoires voisins qui représentent une menace pour la Russie et le retour à la configuration de l’architecture de sécurité européenne en 1997, lors de la signature de l’Acte fondamental Russie-OTAN.

Selon lui, ce sont là les trois exigences essentielles que votre pays a posées lors des rencontres de ces derniers jours avec les États-Unis, l’OTAN et l’OSCE.

Lavrov a exprimé l’espoir que les partenaires du dialogue tiendront leurs promesses de Genève et de Bruxelles concernant la formalisation de leurs propres propositions écrites. (Source : PL).



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