Le Président des États-Unis reçoit des critiques pour exclusions au IXe Sommet des Amériques

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-10 01:31:30

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Le chef de la Maison Blanche espérait réunir les présidents pour montrer la force de leur pays, mais il a reçu des reproches. Photo prise de Prensa Latina

La Havane, 9 juin (RHC) Le président des États-Unis, Joseph Biden, a reçu ce jeudi des critiques de dirigeants latino-américains pour avoir exclu Cuba, le Venezuela et le Nicaragua du IXème Sommet des Amériques, dont les sessions se poursuivent à Los Angeles, en Californie.

Quelques minutes après que le président a ouvert les séances de travail de cette journée avec un discours dans lequel il a souligné que l’avenir de l’hémisphère devrait être démocratique, d’autres dirigeants ont critiqué la décision de l’administration nod-américaine d’exclure plusieurs nations.

Le Premier ministre du Belize, John Briceño, a réprimandé le chef de l’Etat américain et a qualifié "inexcusable" le fait que son pays ait empêché d’autres personnes de participer au Sommet.

"En ce moment critique, alors que l’avenir de notre hémisphère est en jeu, nous sommes divisés, et c’est pourquoi le Sommet des Amériques aurait dû être inclusif", a déclaré Briceño.

Pour sa part, le président argentin Alberto Fernández a dénoncé les exclusions et les blocus imposés par Washington à Cuba et au Venezuela.

Prenant la parole à cette occasion, en sa qualité de président de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), Fernandez a remis en question la politique américaine à l’égard de la région et a demandé la réparation des dommages causés.

Ces critiques pour la division du continent sont arrivées peu après que Biden, comme si rien ne s’était passé, ait appelé à l’unité pour relever des défis communs tels que la migration, la santé et la crise économique.

L’occupant du Bureau oval a annoncé qu’il présentera des actions concrètes face au dilemme migratoire, bien que pour les analystes traiter ce sujet en l’absence de nations impliquées, voue à l’échec toute stratégie.

Outre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, qui n’ont pas été invités, sont absents les dirigeants du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, de la Bolivie, Luis Arce, et du Honduras, Xiomara Castro, qui ont protesté contre les exclusions de Washington au rendez-vous qui se terminera demain à Los Angeles.

"Le chef de la Maison-Blanche espérait réunir les présidents pour montrer la force de son pays, mais il a reçu des reproches, ce qui a soulevé des doutes sur le rôle des États-Unis pour aider une région frappée par des catastrophes naturelles et les séquelles de la pandémie de Covid-19", a évalué la chaîne CNN. (Source : PL)



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