Japon : L’ancien Premier ministre Shinzo Abe décède après une attaque à l’arme à feu

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-08 16:14:41

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Tokyo 8 juillet (RHC) L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé des suites d’une attaque à l’arme à feu le 8 juillet.

Selon le quotidien The Japan Times, Shinzo Abe a été atteint à la poitrine pendant qu’il prononçait un discours en vue des élections sénatoriales du 10 juillet et a été évacué en urgence vers un hôpital, inconscient. Sa mort a ensuite été annoncée par les médias locaux. «D’après un haut responsable du PLD [Parti libéral-démocrate, au pouvoir au Japon], l’ancien Premier ministre Abe est mort à l’hôpital», a indiqué la NHK. Shinzo Abe avait 67 ans.

Les réactions internationales se sont multipliées dès l’annonce de cette agression. Le président du Conseil européen Charles Michel s’est dit  «choqué et attristé par l’attaque lâche» contre l’ancien Premier ministre, qu’il a décrit comme un «véritable ami, farouche défenseur de l’ordre multilatéral et des valeurs démocratiques».

Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué un «grand démocrate» et un «champion d’un ordre mondial multilatéral», condamnant «un meurtre brutal et lâche qui choque le monde entier».

De la même manière, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est d’abord dit «profondément choqué» par l’attaque «odieuse» contre l’ancien Premier ministre japonais, et a assuré que l’Alliance atlantique «se tient aux côtés» des Japonais et de leur gouvernement. Il a  adressé ses condoléances à la famille de l’ancien dirigeant après l’annonce du décès.

Le président français Emmanuel Macron a utilisé les mêmes termes que Jens Stoltenberg, et il assuré que «la France se tient aux côtés du peuple japonais». «Le Japon perd un grand Premier ministre», a encore commenté le président français.

La Chine a également indiqué être «choquée» par l’attaque perpétrée contre Shinzo Abe, exprimant sa «sympathie» à l’égard de sa famille. De nombreux pays d’Asie ont apporté leur soutien au Japon, dont le Singapour, la Malaisie, les Philippines ou encore la Birmanie.

La Russie a pour sa part dénoncé un «crime monstrueux» et un «acte de terrorisme». «Nous sommes convaincus que ceux qui ont conçu et commis ce crime monstrueux seront dûment punis pour cet acte de terrorisme qui n’a et ne peut avoir

aucune justification», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Se disant «stupéfaite» par cette «tragédie», la diplomatie russe a salué un «homme politique remarquable qui a apporté une contribution inestimable au renforcement des relations russo-japonaises dans tous les domaines».

Un peu plus tard, dans un télégramme de condoléances adressé à la mère et à la veuve de Shinzo Abe, le président russe Vladimir Poutine a déploré une «perte irréparable» souhaitant à la famille «du courage». «De beaux souvenirs de cet homme remarquable resteront pour toujours dans les cœurs de ceux qui le connaissaient», a-t-il souligné.

«Nous sommes profondément attristés par les nouvelles en provenance du Japon», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov après l’annonce de la mort de l’ancien dirigeant. Shinzo Abe était «un grand patriote», a-t-il souligné, adressant ses «profondes condoléances au peuple japonais».

Source : Russia Today



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