La Havane, 16 août, (RHC)- A l’appel du Mouvement des victimes du régime d’urgence, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le siège de l’Assemblée législative.

Elles ont exigé la libération de leurs proches détenus qu’elles estiment innocents.

Les manifestants déplorent qu'au cours de ce régime d'exception, les personnes pauvres qui ne sont pas liées à des groupes criminels aient été stigmatisées, persécutées et emprisonnées, simplement parce qu'elles vivent dans des zones dangereuses de la ville. Ils exhortent donc le gouvernement du président Nayib Bukele à libérer immédiatement les détenus innocents.

Le bureau du médiateur des droits de l'homme indique que plus de 3 100 plaintes déposées dans le cadre de l'état d'urgence sont restées sans réponse.

Les autorités salvadoriennes ont fait état ce mardi de 50 000 mille personnes depuis le début d’une vaste opération contre les gangs, décrétée il y a cinq mois par le président Nayib Bukele.

Contrôlé par les partisans du président Bukele, le Congrès salvadorien a prorogé à quatre reprises l’état d’exception.

Des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé des arrestations arbitraires et autres violations des droits humains.

Source: HispanTv et AFP