L’Assemblée Nationale de l’Équateur analyse la vague de violence dans le pays

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-11-07 10:43:46

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Photo: Prensa Latina

La Havane, 7 nov. (RHC)- L'Assemblée Nationale de l'Équateur analyse aujourd'hui la violence qui sévit dans le pays, principalement dans les provinces de Guayas, Esmeraldas et Santo Domingo de los Tsáchilas, où l'état d'urgence est en vigueur.

Le débat en séance plénière porte sur un projet de résolution visant à mettre fin à l'escalade des meurtres, des attaques et de l'insécurité dont souffre la nation.

Pendant ce temps, le spectre de la "croix de la mort", un mécanisme constitutionnel qui permet au corps législatif de convoquer une session extraordinaire en cas de troubles internes afin de démettre le président de ses fonctions et de convoquer des élections, plane à nouveau dans l'arène politique.

Parmi ceux qui ont évoqué la question, les membres de l'assemblée de l'Union pour l'espoir et de Pachakutik ont remis en question la réponse du président au problème, estimant que l'état d'exception et la réponse militaire ne sont pas la solution.

Le président Guillermo Lasso a annoncé qu'il resterait pendant deux semaines dans la ville de Guayaquil à la tête du poste de commandement unifié, établi dans le cadre de la déclaration de l'état d'urgence.

L'exécutif a indiqué qu'à ce jour 802 personnes ont été arrêtées à la suite d'opérations menées par les forces de l'ordre pour être liées aux attentats de ces derniers jours.

Pour le gouvernement, ces actes criminels perpétrés par des bandes criminelles liées au trafic de drogue sont une réponse au transfert de milliers de prisonniers du pénitencier du Littoral, la plus grande prison du pays située à Guayaquil, vers d'autres centres de détention.

Cette année, le taux d'homicide en Équateur est déjà de 21 pour 100 000 habitants, en raison de la guerre que se livrent les cartels nationaux et internationaux pour le contrôle du commerce de la drogue et de l'inefficacité de la réponse de l'État à ce problème, selon des experts en la matière.

Source: Prensa Latina



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