Équateur : La CONAIE dénonce la persécution de dirigeants indigènes

Édité par Reynaldo Henquen
2023-02-28 08:49:15

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La Havane, 28 février, (RHC)- Le président de la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur (CONAIE), Leonidas Iza, a dénoncé ce lundi les persécutions dont il fait l'objet ainsi que d'autres dirigeants de l'organisation.

Dans une interview diffusée par Radio Pichincha, Leonidads Iza a prévenu que 10 membres du conseil de la CONAIE avaient reçu des menaces.

Cette dénonciation fait suite à l'assassinat d'Eduardo Mendúa, leader de la CONAIE.

Quelques jours avant sa mort, Eduardo Mendúa avait rendu la compagnie des pétroles Petroecuador et le gouvernement de Guillermo Lasso responsables de la violence dans la communauté Dureno de Sucumbíos, a rappelé le président de la CONAIE.

"Le gouvernement installe la violence, le trafic de drogue et les meurtres commandités dans nos communautés, la mort de notre camarade revient de sa responsabilité", a souligné le leader indigène.

Il a également déclaré qu'avant la mort d’Eduardo Mendúa, la CONAIE avait averti 13 fois des menaces qui avaient lieu sur le territoire des Kofan depuis 2022 après l'ouverture de nouveaux champs pétroliers à Dureno.

La sécurité des dirigeants et des communautés en conflit avec l'extraction minière et pétrolière est en danger, a déclaré Leonidas Iza, tout en demandant l'intervention des organisations internationales de défense des droits de l'homme.

Il a averti qu'ils commenceront à radicaliser les mobilisations dans les lieux où les activités minières sont censées avoir lieu.

En ce sens, le président de la CONAIE a précisé qu'une mobilisation généralisée, avec la crise économique et sécuritaire que connaît le pays, pourrait générer des infiltrations criminelles qui affecteraient la passivité des mobilisations.

"Là où nous pouvons garantir la défense et la sécurité, c'est dans les territoires où nous connaissons nos gens", a-t-il dit.

L'assassinat d'Eduardo Mendúa est survenu après que la CONAIE a rompu le dialogue avec le gouvernement établi après la grève de juin dernier et demandé la démission de Lasso pour ne pas avoir respecté les accords conclus et aussi en raison du scandale de corruption et de liens avec le trafic de drogue dans son administration.

Source : Prensa Latina



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