Les mères de la Plaza de Mai expriment leur soutien à la vice- présidente argentine

Édité par Reynaldo Henquen
2023-03-20 21:49:14

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Photo : Internet.

Buenos Aires, 20 mars (RHC) L'association des Mères de la Place de Mai a appelé à dénoncer la persécution judiciaire contre la vice-présidente argentine Cristina Fernández, lors d'une manifestation à l'occasion de la Journée Nationale de la Mémoire, de la Vérité et de la Justice.

Nous marchons sous le slogan "Non à la proscription, Cristina roule", en soutien à notre collègue et contre la décision honteuse des membres de la mafia judiciaire, indique un communiqué de l'organisation à propos de la mobilisation prévue pour vendredi.

Il est surprenant de voir comment, 47 ans après le coup d'État (qui a mis en place la dictature de 1976 à 1983), ce pouvoir obscur qui corrompt tout continue à se cacher derrière des juges et des journalistes qui croient qu'avec une condamnation absurde et une émission de télévision, ils vont effacer de notre mémoire le projet que Néstor (Kirchner, 1950-2010) et Cristina ont mené à bien, ajoute le texte.

Il assure également que ceux qui attaquent la vice-présidente et tentent de la proscrire se trompent du tout au tout.

Le chemin que Néstor et Cristina ont tracé recouvre les mêmes rêves que ceux de nos enfants et le 24, nous continuerons à le défendre dans les rues, indique le message.

Le 6 décembre dernier, le Tribunal oral fédéral 2 a condamné Fernández à six ans de prison et à l'interdiction à vie d'exercer une fonction publique pour une prétendue administration frauduleuse au détriment de l'administration publique.

Ce verdict correspond à la "Causa Vialidad" pour des irrégularités présumées dans l'attribution de 51 travaux dans la province de Santa Cruz entre 2003 et 2015, faits que l'ancien président a rejetés et niés au cours de trois années d'audience.

L'ancienne chef d'État a souligné l'existence d'un État parallèle, d'une mafia et d'une partie judiciaire qui l'a poursuivie pour des crimes qu'elle n'a pas commis.

De plus, elle a assuré que sa disqualification est la véritable sentence recherchée par les juges, les procureurs, les hommes d'affaires et les politiciens opposés au péronisme. (Source : Prensa Latina)

 

 



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