Les Péruviens exigent que les responsables de la répression et des massacres contre le peuple soient poursuivis en justice

Édité par Reynaldo Henquen
2023-04-02 11:58:33

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Lima, 2 avril (RHC) Les participants à la première rencontre citoyenne nationale des victimes du régime de Dina Boluarte, qui s'est tenue ce samedi dans la ville de Juliaca, dans le département de Puno (sud), ont décidé de continuer à exiger que les responsables des massacres perpétrés dans ce pays d'Amérique du Sud lors des manifestations contre le gouvernement Boluarte soient traduits en justice.

Les délégués et les proches des victimes de la répression, venus des départements d'Apurímac, de Cusco, d'Ayacucho et de Puno, ont dénoncé l'impunité qui règne autour des meurtres de manifestants et ont exigé la démission de la présidente en exercice.

Ils ont souligné qu'alors que des dizaines de personnes sont toujours en prison pour avoir participé aux manifestations, aucun responsable direct ou politique des assassinats de manifestants n'a été jugé jusqu'à présent.

Entre autres accords, les familles des victimes de la répression militaire et policière ont annoncé qu'elles organiseraient une marche vers la capitale, Lima, pour exiger des progrès dans les enquêtes sur la répression, qui a déjà causé la mort de plus de 60 manifestants.

Ils ont également rejeté les manœuvres du gouvernement et de la presse hégémonique visant à faire taire la réunion tenue à Juliaca et à empêcher la participation des organisations de défense des droits de l'homme.

Les participants ont fait un sit-in sur la Plaza de Armas de Juliaca, un autre moment où ils se sont souvenus des 19 victimes de la répression dans cette ville, qui ont perdu la vie le 15 janvier, et de celles qui ont été assassinées le 10 décembre à Ayacucho.

Ce vendredi, une autre victime de la répression a été enregistrée, Manuel Quilla Ticona, 36 ans, décédé après plusieurs semaines d'hospitalisation suite aux violences policières. Ses proches dénoncent le fait qu'il ait été arrêté lors des marches à Lima et torturé dans un commissariat, et réclament justice.

Le corps de Quilla Ticona a été déposé ce samedi sur la Plaza de Armas à Juliaca et sera enterré ce dimanche dans la province de Huancané, où il était né (Source Telesur).



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