Le Chili confirme l’arrivée d’un avion vénézuélien pour le rapatriement de migrants

Édité par Reynaldo Henquen
2023-05-05 08:05:52

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La Havane, 5 mai, (RHC)- Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto van Klaveren, a confirmé ce jeudi qu'un avion vénézuélien arrivera à l'aéroport d'Arica aux premières heures de dimanche matin pour rapatrier les migrants vénézuéliens bloqués à la frontière avec le Pérou.

Lors d'une conférence de presse, le chef de la diplomatie chilienne a précisé que ce voyage s'inscrivait dans le cadre du programme "Retour à la Patrie", promu par le Venezuela, et il a salué la volonté du gouvernement vénézuélien, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil, de trouver des solutions au problème.

Au cours des trois dernières semaines, des centaines de sans-papiers originaires de Colombie, du Venezuela, d'Équateur, d'Haïti et d'autres pays ont été bloqués sur la ligne de démarcation lorsqu'ils ont tenté de passer du côté péruvien pour continuer vers leur pays ou d'autres destinations, mais les autorités voisines les ont empêchés de passer.

Le ministre chilien des Affaires étrangères a indiqué que son gouvernement était en contact permanent avec les autorités vénézuéliennes.

Il a indiqué que toutes les personnes retournant à Caracas avaient déjà été enregistrées par le consulat vénézuélien.

La veille, la sous-secrétaire aux Affaires étrangères, Gloria de la Fuente, a tenu une réunion virtuelle avec des fonctionnaires du Pérou, du Venezuela, de la Colombie et de l'Équateur sur la crise dans le nord du pays.

Alberto van Klaveren, a signalé que cette question nécessite une approche régionale. Il s'agit d'un problème qui touche plusieurs pays et nous pensons que la réponse qui doit être apportée est collective, a-t-il déclaré.

Le Pérou a durci ses mesures à l'encontre des étrangers et le bureau du procureur général a récemment annoncé que les personnes trouvées sans les documents requis seraient placées en détention provisoire.

Le Chili et le Pérou ont militarisé la ligne de démarcation pour empêcher l'entrée des migrants sans papiers, qui sont bloqués dans une zone où les températures sont très chaudes le jour et glaciales la nuit.

Les organisations humanitaires ont exprimé leur inquiétude car parmi les migrants se trouvent des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes.

Source : Prensa Latina



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