Les dirigeants de l'UE et de la CELAC jugent positifs les résultats du IIIe sommet

Édité par Reynaldo Henquen
2023-07-19 11:18:38

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La Havane, 19 juillet, (RHC)-  Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines en sa qualité de président temporaire de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens ainsi que les dirigeants du Conseil européen, Charles Michel, et de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont dressé mardi un bilan positif du troisième sommet entre les deux blocs régionaux peu après la clôture à Bruxelles.

Lors de la conférence de presse organisée à l'issue de la réunion de haut niveau, Charles Michel a indiqué que la CELAC et l'UE étaient parvenues à un accord sur une déclaration approuvée par tous les pays (à l'exception d'un seul, qui ne l'a pas soutenue en raison de désaccords sur un paragraphe).

Pour le fonctionnaire européen, un vaste champ de coopération future s'ouvre à partir d'aujourd'hui, dans des domaines tels que l'économie, le commerce, les investissements, le changement climatique, la protection de la biodiversité et la défense du multilatéralisme, d'un monde multipolaire fondé sur le droit international, le principe de souveraineté et la défense de la Charte des Nations unies.

Il a apprécié le fait que, bien que les parties ne se soient pas rencontrées il y a huit ans, le sommet a donné un élan à la coopération. Elles ont donc décidé de tenir cette réunion au plus haut niveau tous les deux ans et créé un mécanisme de coordination pour assurer le suivi des questions.

De son côté, Ralph Gonsalves, a déclaré qu'aujourd'hui, les relations entre la CELAC et l'UE sont plus profondes et que le sommet avait abordé des questions économiques et sociales concernant les deux parties, telles que le conflit en Ukraine, le blocus de Cuba par les États-Unis et les relations avec le secteur privé.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, a déclaré que les deux régions ont besoin l'une de l'autre et peuvent faire front commun dans un monde confronté à de grands défis géopolitiques.

Elle a ajouté que l'agenda d'investissement pour l'Amérique Latine et les Caraïbes a été lancé au cours de la réunion, avec un fonds de 45 milliards d'euros et plus de 135 projets de qualité. Il est maintenant nécessaire de façonner cet agenda, de définir les secteurs prioritaires et de le mettre en œuvre, a-t-elle déclaré.

Source : TeleSur



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