La Banque Mondiale tire la sonnette d'alarme sur l'impact économique de l'épidémie d'Ébola

Édité par Peio Ponce
2014-09-18 14:33:49

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New York, 18 septembre (RHC/AFP).- La Banque mondiale a mis en garde dans un rapport contre l'impact économique « catastrophique » que le virus Ebola pourrait avoir au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, en raison principalement d'un « facteur peur » lié au virus de fièvre hémorragique, qui paralyse l'activité.

« Si le virus continue de se propager dans les trois pays les plus durement affectés (...), son impact économique pourrait être multiplié par huit, infligeant un choc catastrophique à des États déjà fragiles. »

Selon les calculs de la BM, le produit intérieur brut cumulé du Liberia, de Guinée et de la Sierra Leone pourrait être amputé de 359 millions de dollars en 2014 et de 809 millions en 2015 si l'épidémie n'est pas contenue. La croissance économique chuterait alors l'année prochaine de 11,7 points de pourcentage au Liberia et de 8,9 points en Sierra Leone, au risque de faire plonger ces deux pays pauvres en récession

« L'impact économique le plus important de la crise ne résulte pas de ses coûts directs [mortalité, morbidité, soins de santé, pertes des jours de travail] mais d'une réaction de panique alimentée par la peur de la contagion », indique la Banque mondiale. Ce « facteur peur » a déjà été responsable de la quasi-totalité de l'impact économique de précédentes épidémies mondiales (SRAS, fièvre H1N1...), souligne l'institution, qui appelle la communauté internationale à mobiliser « plusieurs milliards de dollars » pour contenir l'épidémie.



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