Le président brésilien entame une visite officielle en Allemagne

Édité par Reynaldo Henquen
2023-12-04 16:49:26

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La Havane, 4 décembre, (RHC)- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a entamé ce dimanche une visite officielle en Allemagne.

A l’ordre du jour des conversations officielles avec  le chancelier fédéral, Olaf Scholz, un large éventail des sujets selon le gouvernement allemand.

Les questions de politique économique et financière bilatérale ainsi que la transformation écologique, l'énergie, le climat, l'environnement, le développement, l'alimentation et la politique étrangère et de défense figurent parmi les points de l’agenda.

À cet égard, Olaf Scholz et son hôte ont évoqué les relations politiques et économiques entre les deux pays, sans vouloir donner la priorité à l'un ou l'autre domaine, affirmant que le Brésil est un "partenaire politique important", y compris pour l'Europe, et que la preuve en est que les relations se sont intensifiées depuis un an et demi, avec de nombreuses visites au Brésil et "des contacts vraiment bons, étroits et confiants", a souligné M. Scholz.

Selon l'ordre du jour, les deux dirigeants devraient  discuter de "l'ensemble des questions internationales actuelles", y compris celles qui font l'objet de désaccords, comme la guerre en Ukraine et le Moyen-Orient, ainsi que l'accord UE-MERCOSUR, que l'Allemagne espère signer bientôt.

En fait, Lula a admis, dans la perspective de cette visite, que les négociations actuelles en vue d'un accord commercial entre le MERCOSUR et l'Union européenne (UE) pourraient échouer, et que si cela se produit, ce ne sera pas par manque de volonté de la part des pays sud-américains.

"S'il n'y a pas d'accord, patience. Ce n'est pas un manque de volonté. La seule chose qui doit être claire, c'est qu'on doit arrêter de dire que c'est la faute du Brésil et de l'Amérique du Sud".

Selon le président brésilien, les responsables de l'échec de l'accord sont les pays riches qui ne veulent pas faire de concessions et veulent toujours gagner plus. En particulier, le président brésilien a fait référence à la France, dont le président Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse dans le cadre de la COP28, a déclaré qu'il était opposé à l'accord, une déclaration avec laquelle il a pratiquement fermé la possibilité d'un feu vert sur la question.

Source : TeleSur



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