Yvan Gil confirme l’esprit de paix de la délégation du Venezuela au dialogue avec le Guyana

Édité par Reynaldo Henquen
2023-12-12 09:51:37

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La Havane, 12 décembre, (RHC)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a confirmé à Caracas l’esprit de paix de la délégation de son pays au dialogue avec le Guyana au sujet de l’Essequibo, territoire en litige depuis plus d’un siècle.

Les présidents du Venezuela et du Guyana aborderont la question jeudi à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sous les auspices de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens et de la CARICOM, la Communauté Caribéenne.

"Nous allons à Saint-Vincent-et-les-Grenadines avec de grandes attentes, de la joie, un esprit de paix et de conciliation", a déclaré lundi le chef de la diplomatie vénézuélienne au cours d’un point de presse.

Il a souligné que le Venezuela se félicitait de la récente convocation du dialogue parrainé par la CELAC et par la CARICOM.

"Après de nombreux appels du président Nicolas Maduro depuis 2015, ces dernières semaines, le Venezuela a intensifié l'appel au dialogue", en particulier, a-t-il dit, après les résultats du référendum consultatif dans lequel plus de 10,5 millions de personnes sont allées voter.

Yvan Gil a souligné qu'il s'agissait d'une victoire pour la paix, pour le dialogue, pour la recherche d'une "solution mutuellement acceptable", comme le prévoit l'accord de Genève de 1966, qui "nous place dans une situation avantageuse" pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.

Il a souligné que pour le Venezuela, la sentence arbitrale de Paris datant de 1899, conçue par le Royaume-Uni, "est morte en 1966", lorsque Londres a reconnu qu'il y avait un différend territorial à résoudre dans cette région.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a réaffirmé que le seul moyen de trouver une solution est l'accord de Genève, et il a fait remarquer que "le Venezuela ne se laissera pas détourner de cette position", car il s'agit de respecter le droit international et le traité signé par les parties.

En fin de compte, le Venezuela souhaite que le différend soit résolu "en paix, dans le respect des voies diplomatiques et du droit international" et pour éviter que le conflit ne soit repris par des tiers, a-t-il déclaré.

Il a souligné que l'appel au dialogue est "une victoire pour l'accord de Genève, car c'est son essence même".

Source : Prensa Latina



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