Gustavo Petro insiste à Davos sur la décarbonisation pour combattre le changement climatique

Édité par Catherin López
2024-01-17 11:54:18

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Gustavo Petro insiste à Davos sur la décarbonisation pour combattre le changement climatique

 

 

La Havane, 17 janvier, (RHC)-  Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a insisté mardi sur la nécessité de combattre la crise climatique par un changement de matrice productive.

Lors de l'inauguration de la Maison Colombie dans la ville de Davos, il a évoqué certains des problèmes qui affligent le monde, tels que le "génocide du peuple palestinien" et l'augmentation de la pauvreté et de la faim.

"L'origine de ces problèmes est la crise climatique", a déclaré le président Petro à la presse. "La Colombie défend, depuis mon gouvernement, la possibilité de résoudre la crise climatique sur la base d'un saut dans la conception que l'humanité a de la nature et de sa planète", a-t-il ajouté.

Il a souligné que cet objectif "implique sans aucun doute de profonds changements politiques, des transformations de la société et de sa conception".

Il a indiqué que son pays avait déjà pris des mesures à cet égard comme "un effet de démonstration de la nécessité de décarboniser l'économie" par des moyens alternatifs.

Et comme action majeure, il a parlé de la décision de ne pas explorer plus de carbones en général. Au lieu de cela, la Colombie cherche maintenant à attirer les touristes et les investisseurs pour exploiter son énorme biodiversité, a-t-il déclaré.

Plus tard, lors de l'événement intitulé "À la recherche d'un équilibre pour l'Amazonie", le chef d'État a parlé de la rentabilité requise par l'humanité et plus particulièrement par la Colombie pour sauver le "fondement de la vie humaine", la région de l'Amazonie.

Il a réitéré sa demande d'échanger la dette contre l'action climatique, afin de "réformer le système financier mondial" et d'obtenir les 2,5 milliards de dollars par an qu'il juge suffisants pour "revitaliser la zone déjà déboisée et maintenir au fil des ans la construction d'une bioéconomie" en Amazonie.

En ce sens, il a souligné que "ce n'est pas une aumône, c'est un puissant mécanisme de financement de l'action climatique". (Source : RT)

 



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