Dans un message publié jeudi, l'organisation souligne que les mesures prises par les dirigeants du pays "s'attaquent à l'ensemble du système public, à travers de sévères réductions de salaires, des tentatives de fermeture d'agences et des menaces de licenciements".
"Nous sommes face à un pouvoir exécutif violent dans son discours et absolument insensible dans ses attaques contre les travailleurs et les retraités", a déclaré le secrétaire général de l'ATE, Rodolfo Aguiar.
"Sans aucune pitié, ils continuent à réduire les salaires et les pensions. Ils utilisent l'inflation et un budget périmé comme outils pour appliquer un ajustement phénoménal dans l'État", a-t-il ajouté.
Les ultra-millionnaires, ceux qui continuent à nous sucer le sang, doivent être taxés à nouveau. Nous devons penser aux revenus miniers, pétroliers et financiers, aux casinos et aux salles de jeux, a-t-il souligné.
Par ailleurs, plusieurs lignes d'autobus ont interrompu leurs services jeudi dans la zone métropolitaine de Buenos Aires, en Argentine, dans le cadre d'une grève liée à des retards dans le paiement des salaires.
Face à la grève, le Secrétariat aux transports a expliqué que le paiement des salaires dépendait de la juridiction (nationale ou provinciale) et il a assuré qu'une partie des fonds serait bientôt transférée.
Il s'agit de la deuxième grève des travailleurs des transports ce mois-ci.
Devant le siège du Congrès à Buenos Aires, des centaines d’enseignants venus de toutes les provinces du pays ont également exigé des augmentations de salaires, le versement du fonds d'incitation des enseignants, des allocations pour les cantines scolaires et des programmes éducatifs nationaux.
Source : Prensa Latina
