Etats-Unis : Une cour d'appel prolonge le blocage de la loi anti-immigration du Texas

Édité par Reynaldo Henquen
2024-03-28 12:10:34

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La Havane, 28 mars, (RHC)-  La cour d'appel fédérale du cinquième circuit, basée à la Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis, a prolongé le blocage de la loi anti-immigration SB4, qui permettrait aux autorités du Texas d'arrêter et même d'expulser les sans-papiers.

Selon les informations disponibles, deux des juges ont voté pour le blocage et le troisième, contre.

Selon Priscilla Richman, présidente de la Cour suprême, qui a été soutenue par le vote de sa collègue Irma Carrillo, la mise en œuvre de la loi SB4 du Texas est susceptible de violer la Constitution des États-Unis.

"Depuis près de 150 ans, la Cour suprême considère que le pouvoir de contrôler l'immigration - l'entrée, l'admission et l'expulsion des non-citoyens - relève exclusivement du pouvoir fédéral", a-t-elle déclaré.

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, reste de son côté inflexible. Il a affirmé qu'il continuera à mettre en œuvre des mesures visant à sécuriser la frontière sud.

"Le blocage demeure, mais même sans SB4, le Texas a l'autorité légale d'arrêter les personnes qui franchissent les barbelés de nos frontières", a prévenu le républicain.

Il a également ratifié sa décision de renforcer les barrières sur la ligne séparant les États-Unis du Mexique, d'entretenir les bouées sur le fleuve Rio Grande et de construire le mur frontalier.

De l’autre côté de la frontière, la secrétaire aux Affaires étrangères du Mexique, Alicia Bárcenas, a célébré mercredi la décision de la Cour d’appel fédérale.

Dans leur décision, les juges se sont référés à la figure de l'"amicus curiae" (une ressource judiciaire qui permet à des tiers de participer à une affaire dans laquelle ils ne sont pas impliqués) que le Mexique a présentée.

Dans sa décision, le tribunal a noté que la loi pourrait provoquer des frictions internationales entre les deux pays et que le Mexique a déjà protesté contre le fait que sa mise en œuvre entraverait les efforts bilatéraux sur les questions de migration, y compris les renvois de migrants.

Depuis l'adoption de la loi par Greg Abbott l'année dernière, les tensions avec le gouvernement du président Andrés Manuel Lopez Obrador n'ont cessé de croître, ce dernier ayant dénoncé cette politique comme étant raciste, discriminatoire, xénophobe, inhumaine et antichrétienne.

Sources : Prensa Latina et RT

 



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