La procureure générale de l'Équateur quitte ses fonctions

Édité par María Candela
2025-05-21 11:12:05

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Photo: Fiscalía General del Estado.

La Havane, 21 mai, (RHC)- La procureure générale de l'Équateur, Diana Salazar, a annoncé mardi qu'elle quittait son poste.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Salazar a déclaré que lorsqu'elle a pris ses fonctions en avril 2019, son engagement était de terminer son mandat et de ne pas se perpétuer au pouvoir.

« L'évaluation finale sera faite par les citoyens, qui raconteront les structures démantelées, les peines obtenues et les grandes et petites affaires qui ont secoué le pays », a-t-elle assuré.

Son mandat est arrivé à terme le 8 avril dernier. Mais quelques jours avant les élections présidentielles, elle a décidé de rester en fonction jusqu’à ce que le Conseil de participation citoyenne et de contrôle social nomme une nouvelle autorité.

Cela n’a pas eu lieu mais elle a décidé tout de même de quitter son poste.

Son passage au ministère public a été marqué par des interrogations, des controverses, des accusations de partialité, de montage d'affaires et même des allégations de plagiat de sa thèse de fin d'études.

Cependant, elle a échappé belle d’un procès en destitution promu par l’opposition.

Le nom de la fonctionnaire a été porté sur la scène politique en novembre dernier, après la révélation de conversations de Fernando Villavicencio, un candidat à la présidence qui a été assassiné en août 2023.

Ces conversations, rejetées par le bureau du procureur général et confirmées par plusieurs personnes liées à l’affaire, montrent comment Salazar a été impliquée dans des stratégies visant à protéger le gouvernement de l'ancien président Guillermo Lasso (2021-2023).

Veronica Sarauz, la veuve de Villavicencio, a récemment accusé Salazar d'avoir fait pression sur elle pour qu'elle accuse l'ancien président Rafael Correa (2007-2017) d'être responsable du meurtre de son mari, ce que le ministère public a affirmé être faux.

Enfin, cette semaine, la procureure générale sortante a réussi à clore les enquêtes précédentes contre l'ancien président Lasso, accusé de détournement de fonds et de crime organisé, et à faire juger l'ancien vice-président Jorge Glas dans le cadre de l'affaire Reconstruction de Manabí. (Source : Prensa Latina)



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