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La Havane, 23 mai, (RHC)- La ministre colombienne de l'Environnement et présidente de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, Lena Estrada, a exhorté jeudi les pays à respecter le cadre mondial pour la biodiversité et à accélérer sa mise en œuvre.

À l'occasion de la Journée de la biodiversité, elle a rappelé que la nature fournit de la nourriture, des médicaments, de l'énergie, de l'air et de l'eau propres, une protection contre les catastrophes naturelles, ainsi que des valeurs culturelles.

« La biodiversité n'est pas seulement une question environnementale : elle est le fondement de toute vie sur Terre et une condition essentielle du bien-être humain, de la santé de la planète et de la prospérité économique. C'est maintenant qu'il faut agir. Il n'y a pas de plan B pour la vie. La biodiversité et ses gardiens sont nos racines et notre avenir », a-t-elle déclaré.

Elle a souligné que le cadre mondial adopté en 2022 est bien plus qu'un engagement en faveur de la préservation, il représente une feuille de route pour transformer les modèles de développement et construire un avenir juste, résilient et durable, conformément à l'Agenda 2030 et au Pacte pour l'avenir.

Elle a annoncé qu'en vue de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP30), qui se tiendra en novembre prochain à Belém do Pará (Brésil), la Colombie proposera des synergies concrètes entre les agendas de la biodiversité et du climat.

La Colombie va encourager le financement direct des peuples autochtones et des communautés locales, des solutions innovantes qui n'augmentent pas la dette des pays les plus vulnérables, et l'intégration de la biodiversité dans les plans climatiques nationaux.(Source : Prensa Latina)