
La Havane, 5 juillet, (RHC)- La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a exprimé vendredi son désaccord avec des éléments du plan fiscal approuvé aux États-Unis visant à renforcer les déportations et la construction de prisons comme l’Alcatraz Caïman.
"Nous ne sommes pas d’accord. La migration doit être prise en compte dans le fond, et sa coopération avec le développement", a déclaré la cheffe de l’exécutif face à une question sur l’initiative approuvée par les législateurs étasuniens sur proposition du président Donald Trump.
Lors de sa conférence de presse habituelle, la présidente mexicaine a indiqué que sur la frontière entre les deux nations les rencontres avec le service d’immigration et de contrôle des douanes des États-Unis totalisaient la veille 220, très peu par rapport aux milliers qui arrivaient il y a quelques années.
"Il est vraiment très peu déjà la migration qui entre. La plupart des migrants qui se trouvent aux États-Unis, non seulement les Mexicains mais aussi de différents pays d’Amérique latine et des Caraïbes, ont travaillé pendant de nombreuses années" dans ce pays, a-t-elle déclaré.
La présidente a réitéré qu’il s’agit de gens de bien qui apportent beaucoup à l’économie du Mexique en envoyant de fonds à leurs familles, mais qui contribuent davantage à celle du territoire voisin du nord.
"En plus du fait que nous ne sommes pas d’accord avec les actes discriminatoires et persécuteurs des migrants et ce traitement comme s’ils étaient criminels, cela va faire beaucoup de mal à l’économie nord-américaine", a-t-elle insisté.
Source : Prensa Latina