Panamá, 10 avril (RHC)- Le Sommet des Peuples, organisé par des organisations sociales de la région, en parallèle au Sommet des Amériques, a commencé ce jeudi à l'Université de Panama.

Les 3000 délégués débattent de la crise économique, et ils ont assuré que ces difficultés ne se traduiront pas par des régressions sociales. Ils ont par ailleurs condamné la politique étasunienne contre le Venezuela. Les participants ont mis en exergue la portée symbolique de cet événement, 10 ans après le sommet alternatif de Mar de Plata, en Argentine, où le projet de Zone de Libre Échange des Amériques avait été enterré.

La matinée à été consacrée à des cours magistraux et les participants ont eu l'occasion d'écouter le président Evo Morales. À l'ordre du jour également, ce vendredi : 9 débats thématiques et un concert du groupe cubain Habana de primera.

Ce jeudi, le chanteur-compositeur-interprète Silvio Rodríguez a donné un concert gratuit dans la cour de l'Université de Panama, face à des centaines de spectateurs qui ont repris en cœur ses chansons les plus connues, et qui arboraient des drapeaux de Cuba, du Panama, du Venezuela et d'autres pays du continent.

Le Sommet des Peuples s'achèvera samedi, avec la lecture d'une déclaration finale.

Fernando Sevanos, président du Front Large pour la démocratie au Panama, a mis l'accent sur la participation de presque 3000 militants sociaux à la rencontre.

Il a ajouté :

«Ce rendez-vous sera le point de départ de grandes rencontres et de grandes visions de ce qu'est l'unité de l'Amérique Latine. Nous soulignons qu'ici, à cet endroit, il n'y a pas de terroristes, de provocateur, il y a les représentants authentiques de la Patrie Grande, de la patrie latino-américaine.

Le Sommet des peuples débattra en 15 tables de travail de divers thèmes dont les politiques néolibérales, de l'agression impérialiste contre le Venezuela.

Pour sa part le recteur de l'Université de Panamá, siège de ce Sommet des Peuples, Gustavo Garcia, a signalé :

« Ce soir de l'espoir nous rend le rêve de Bolívar, de San Martín, au sujet d'une fédération d'états latino-américains s'entre-aidant, nous nous rappelons de la lutte de libération de Sandino, de la promesse attendue de l'Aube rouge de Ruben Dario, de la clameur de justice des peuples originaires qui ont en commun la langue espagnole. Les peuples de notre Amérique et de la Caraïbe insulaire sont réunis à cet endroit de liberté.

La Journée d'ouverture du Sommet des Peuples a pris fin par un concert gratuit du chanteur et compositeur cubain Silvio Rodríguez, l'un des fondateurs de la Nueva Trova (la Nouvelle Chanson Cubaine).

Il a signalé : "Merci au Panama qui nous invite et à ma chère Cuba, qui elle aussi nous invite »