Les propos offensifs de Luis Almagro. Un rejet catégorique à Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-02-14 14:18:07

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La Havane, 14 février. (RHC).- Rogelio Sierra, vice-ministre cubain des Affaires étrangères, a qualifié ce mardi d’interventionnistes les déclarations récentes de Luis Almagro, secrétaire général de l’OEA, l’Organisation des Etats Américains au sujet de notre pays.

Au cours d’un point de presse, Rogelio Sierra a souligné que Luis Almagro n'a pas d'autorité morale pour juger le peuple cubain.

«Ces derniers jours, le secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des États Américains a fait à Miami des déclarations dans lesquelles il a essayé de méconnaître le système électoral que nous nous sommes donné librement. En même temps, il a essayé de disqualifier le processus électoral que nous vivons en ce moment. Il a ainsi apporté son soutien aux campagnes de la contre-révolution cubaine et de ses alliés.

«Sans aucune pudeur, le secrétaire général de l'OEA s'est fait accompagner d'une série de personnages qui défendent, soutiennent et encouragent des actions agressives contre Cuba comme le blocus et le terrorisme. Des personnages faisant partie d'un secteur de la communauté cubano-américaine implantée aux États-Unis qui rêve encore de renverser la Révolution.

Chose curieuse, le secrétaire général de l'OEA a observé un silence complice au sujet des déclarations que le secrétaire d'État des États-Unis a récemment faites et dans lesquelles il a exprimé son appui à un éventuel putsch au Venezuela et défendu l'actualité de la doctrine Monroe, une pièce du schéma d'intervention et de domination de l'impérialisme étasunien dans la région de l'Amérique Latine et des Caraïbes.

Et de surcroît, il n'a pas non plus réagi aux déclarations d'un sénateur de la Floride qui s'est aussi prononcé pour un coup d'État contre le président Nicolas Maduro.

«Le secrétaire général de l'OEA n'a aucune crédibilité. Il n'a pas d'autorité morale pour juger ce que font le peuple et le gouvernement cubain.

Il commet une grosse erreur en faisant fi de la décision du peuple cubain d'être souverain et indépendant. Nous réprouvons catégoriquement les déclarations du secrétaire général de l'OEA parce qu'elles sont interventionnistes. Pendant ce temps, Cuba poursuivra son propre chemin. Personne ne pourra la faire plier bien que des sujets soumis et serviles comme le secrétaire général de l'OEA en rêvent.»



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