Western Union suspend les transferts d’argent vers Cuba sauf depuis les Etats-Unis

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-02-28 23:35:09

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La Havane, 29 février, (RHC).- Un nouveau tour de vis dans sa politique cruelle, injuste et impitoyable envers Cuba vient d'être donné par l'administration de Donald Trump : la société transfert d'argent mondiale Western Union a suspendu ce mercredi les transferts d’argent vers l'île, sauf depuis les États-Unis.

L’agence Prensa Latina a souligné les annonces précédentes faites par la compagnie étasunienne, qui a indiqué qu'en raison des lois de blocus, elle pourrait perdre sa capacité à opérer en effectuant des transferts vers Cuba depuis d'autres parties du monde.

Il s'agit de la 191e mesure que le gouvernement des États-Unis impose au peuple cubain dans le but de provoquer le découragement et le désespoir, afin qu'il en résulte que les autorités révolutionnaires soient tenues responsables des dommages causés par leurs mesures unilatérales.

Rappelons que l'année dernière, en octobre, l'envoi de fonds avait déjà été limité l’envoi de mandats d’argent à mille dollars par trimestre et par personne, et que chaque année l'application du blocus cause des pertes à Cuba de l'ordre de 4 milliards de dollars.

Cette décision a un impact direct sur les familles cubaines, ce qui confirme la position mensongère du président Trump, qui avait déclaré dans son discours annuel sur l'État de l'Union que les mesures prises par son administration sont destinées à « aider » le peuple cubain.

Telle est la vraie position de Trump. L’actuel président des États-Unis se livre à une traque financière féroce qui, d'avril 2018 à mars 2019, s’est encore renforcée dans les juridictions de plusieurs pays, où 140 banques étrangères ont imposé des contraintes au système bancaire cubain.

À ceci s’ajoute le fait que Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Département du trésor des États-Unis (OFAC) et d'autres agences de ce pays ont infligé des amendes à plusieurs entreprises de pays tiers, rendant les transactions de plus en plus difficiles, non seulement pour l'État cubain, mais aussi pour les citoyens qu’ils prétendent vouloir « aider ».

Avec Granma international



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