Des criminels et des mercenaires présentés comme des défenseurs des droits humains

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-03-09 06:56:50

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Juan Antonio Quintanilla a dénoncé l'utilisation de criminels et de mercenaires maquillés en défenseurs des droits humains. Photo: Prensa Latina

La Havane, 9 mars (RHC) Le représentant permanent de Cuba auprès des Nations Unies à Genève, Juan Antonio Quintanilla, a dénoncé la désignation de criminels et des mercenaires au service de puissances étrangères comme de prétendus «défenseurs des droits humains».

S'exprimant par visioconférence lors d'un forum de la 46e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le diplomate cubain a souligné qu'un qualificatif aussi noble ne devrait pas être utilisé pour ces individus.

«Cela pervertit la catégorie des défenseurs et constitue une offense à la mémoire de ceux qui risquent et qui perdent leur vie dans le monde entier pour leur travail dans le domaine des droits de l'homme», a-t-il déclaré lors d'un dialogue interactif sur le sujet.

Juan Antonio Quintanilla a souligné qu’il est inquiétant que le système des droits de l'homme des Nations Unies soit utilisé par certaines organisations ou certains individus pour tenter de légitimer des campagnes de manipulation à motivation politique.

Il a encouragé les membres du conseil à vérifier soigneusement les informations qu'ils reçoivent avant de porter tout jugement de valeur, encore moins sans recevoir les arguments de toutes les parties, a-t-il insisté.

Depuis des décennies, des mercenaires et des personnes condamnées pour des crimes de droit commun sont utilisés comme fers de lance depuis Miami, aux États-Unis, pour promouvoir des campagnes contre Cuba et générer l'instabilité, en les présentant comme des défenseurs des droits de l'homme.

Mary Lawlor, rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, a présenté son rapport lors du forum, un document que le représentant permanent de Cuba considère comme porteur d’une réalité inquiétante.

Concernant Cuba, il a souligné qu'il y a des milliers de personnes qui défendent quotidiennement les droits de l'homme dans divers domaines avec le soutien et la reconnaissance de l'État.

Juan Antonio Quintanilla a réitéré l'engagement de notre pays de coopérer avec le rapporteur et la volonté d'aider cette instance à surmonter les lacunes et les erreurs qui ont entravé son fonctionnement et sa crédibilité dans le passé.

Source: Prensa Latina



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