Washington, 3 juillet, (RHC) Des participants au pèlerinage du projet « Ponts d’amour » continuent aujourd’hui leur marche vers Washington pour demander la fin du blocus des États-Unis contre Cuba.
Dans des déclarations à l’agence Prensa Latina, Carlos Lazo, activiste du projet, a mis en exergue le soutien reçu dans chaque endroit où ils arrivent dans ce trajet à pied de plus de mille kilomètres et il a précisé que le siège contre l’île touche non seulement les Cubains mais aussi les États-uniens et d’autres nations du monde, dont les africaines.
Lazo a rappelé une rencontre tenue ce jeudi avec une activiste Afro-états-unienne, dans laquelle ils ont abordé les problèmes de justice sociale qui touchent de la même manière les noirs, les Haïtiens et les Cubains résidant aux États-Unis.
Il a mentionné que lors de la rencontre, l’un des thèmes abordés a été comment la politique de Washington empêche l’accès des États-uniens aux résultats de la médecine cubaine et elle a mentionné les recherches menées contre le cancer du poumon, auxquelles la population locale ne peut pas accéder en raison de la politique de siège.
Il a signalé que lors de sa conversation avec l’activiste descendante d’Haïtiens, elle a fait une comparaison entre la situation dans l’île et la voisine Haïti, qui, pendant des années a dû payer des compensations à l’ancienne métropole de France, et que d’une certaine manière cela coïncide avec la politique de blocus des Etats-Unis contre Cuba.
Elle a aussi signalé que la pénurie subie par la population cubaine est le prix que les Cubains sont en train de payer pour être indépendants.
Lazo a précisé que dans toutes les rencontres tenues lors de leur marche vers la capitale états-unienne ils reçoivent des preuves de solidarité des secteurs afro-états-uniens, des minorités, qui réitèrent, a-t-il souligné, qu’ils peuvent travailler ensemble pour lever les sanctions imposées à Cuba.
Ils ont abordé également les dommages du siège de la Maison Blanche contre les peuples africains, en grande partie dû aux actions qui empêchent l’élargissement de la collaboration des médecins cubains dans des pays africains pour parvenir à améliorer le secteur de la Santé.
Durant cette journée, le groupe va traverser le Lyon Bridge, à Saint Augustin, Floride, où ils vont visiter le monument érigé pour rappeler la mort du prêtre Félix Varela dans cette ville en 1853. Pour les Cubains Félix Varela représente : « le forgeron de notre nation et le premier qui nous a appris à penser »
Nous avons plein d’activités, de rencontres et de preuves de solidarité. « Le chemin se fait en marchant et les gens parlent de la fin du blocus » a précisé Lazo.
Source Prensa Latina
