Ponts d’Amour critique l’irrespect de Biden envers Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-30 16:48:56

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Washington, 30 juillet (RHC) L’activiste Carlos Lazo, coordinateur du projet solidaire Puentes de Amor (Ponts d’Amour en français), a critiqué à nouveau le président des États-Unis, Joe Biden, pour avoir maintenu jusqu’à présent une politique similaire à celle de Donald Trump à l’égard de Cuba.

Au cours d’un programme spécial consacré à l’île dans le service alternatif d’information Democracy Now, le professeur cubano-nord-américain a exprimé son malaise face aux promesses non tenues de Biden.

Il a déclaré que l’année dernière, Trump a frappé de nouvelles sanctions le peuple cubain au milieu de la pandémie de Covid-19 et que les membres de Pont d’Amour ont décidé d’aller en vélo de Seattle à Washington DC pour demander au président de l’époque d’éliminer, au moins temporairement, ces mesures coercitives (soit au total 243).

Au contraire, l’ancien dirigeant a imposé de nouvelles sanctions et a même empêché l’envoi de fonds aux familles par l’intermédiaire de l’agence Western Union, a-t-il précisé.

Mais Biden, qui était alors un candidat, a assuré qu’il lèverait les sanctions contre les familles, qu’il reviendrait à la politique de Barack Obama (2009-2017) et nous avons soutenu sa campagne, a-t-il déclaré.

Et nous constatons qu’après avoir obtenu la présidence, il n’a rien fait. Après sept mois, il n’a rien fait. Il a seulement reporté et reporté ce qu’il a dit de soulager les familles cubaines', a averti Lazo.

La fatigue de tant d’attente nous a fait maintenant marcher de Miami à Washington, D.C., pour attirer l’attention du peuple américain et pour attirer l’attention de tous sur l’inhumanité et l’injustice de ces sanctions, a-t-il expliqué à Democracy Now.

La marche s’est déroulée du 27 juin au 25 juillet et ses participants sont arrivés dans la capitale américaine pour amplifier leurs demandes à Biden devant la Maison Blanche.

Il a souligné que la 'réaction du peuple américain, et nous avons rencontré des gens de différentes origines, des républicains, démocrates, afro-américains, latins, anglo, tous', est de rejeter cette politique d’asphyxie.

'Nous n’avons pas trouvé une seule personne, a-t-il souligné, qui dise qu’il est normal de bloquer les familles ou d’empêcher les envois de fonds pendant la pandémie'.

Il a souligné l’intérêt de cette marche non seulement pour éduquer les gens sur le blocus, mais aussi pour apprendre à l’ensemble du groupe parce qu’ils ont découvert qu’il y a plus d’un blocus.

Le coordinateur de Ponts d’Amour a célébré le succès du sit-in au parc Lafayette, en face de la Maison- Blanche, 'où cubano-méricains, américains de toutes provenances, de nombreuses organisations différentes, se sont joints à nous pour demander au président Biden de tenir parole : lever les sanctions contre le peuple cubain', a-t-il ajouté.

À son tour, il a démenti les accusations des États-Unis concernant la violation des droits de l’homme dans leur pays d’origine, alors que 'l’une des plus grandes violations des droits de l’homme à Cuba est le blocus dont 11 millions de personnes sont victimes »


Source Prensa Latina



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