Cuba nie de prétendues retenues et des taxes sur les envois de fonds en provenance des États-Unis.

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-08-18 10:45:12

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Capture d'écran de l'interview qu'a accordée Yamil Hernández à Cubadebate

La Havane, 18 août, (RHC)- Yamil Hernandez, directeur général de FINCIMEX, entreprise qui gère les transferts de fonds, a opposé son démenti aux politiques des États-Unis qui accusent le gouvernement cubain ou les Forces Armées Révolutionnaires de s’approprier de 20 ou 40% de l’argent envoyé aux familles cubaines depuis l’étranger.

Dans des déclarations à Cubadebate, le directeur général de FINCIMEX, a souligné que les montants envoyés n'étaient soumis à aucune taxe lors de leur entrée à Cuba et que le destinataire recevait l'intégralité des sommes envoyées.

Yamil Hernández a fait remarquer que FINCIMEX est une société commerciale comme beaucoup d'autres à Cuba, reconnue et respectée dans le secteur des envois de fonds internationaux, qui entretient des relations avec d'importantes entités financières dans divers pays et fournit ce service avec l'argent envoyé depuis diverses parties du monde.

L’administration Trump a restreint, puis interdit les transferts de fonds vers Cuba.

Une fois que l’administration Biden a annoncé qu’elle envisageait de reprendre ce service, des politiques nord-américains, notamment de la Floride, ont lancé une campagne contre l’envoi des fonds à Cuba.

Le directeur général de FINCIMEX a précisé que Western Union envoyait des fonds à Cuba par le biais d'un système qui facturait à l'expéditeur aux États-Unis cinq dollars pour chaque 100, à titre de commission commerciale, tout en versant à FINCIMEX un dollar pour chaque 100, ce qui est une pratique courante dans ce secteur.

Yamil Hernandez a également nié que FINCIMEX soit une entité militaire, de même qu'aucun de ses travailleurs. Il est donc faux de dire qu'elle appartient aux Forces Armées, car ses revenus font partie des ressources générales du pays.

En ce qui concerne les conséquences de l'interruption de ces envois par les canaux formels et institutionnels, il a noté l'augmentation de la difficulté et du coût de leur réception, ce qui a un impact négatif sur le niveau de vie des destinataires et sur les poches de ceux qui les envoient, car ils déboursent plus de 30 dollars pour chaque 100 dollars envoyés à Cuba et par des canaux irréguliers.

Source: Prensa Latina



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