Miguel Díaz-Canel réaffirme la détermination de Cuba à soutenir les causes justes

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-09-23 11:45:27

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Capture d'écran

La Havane, 23 sept. (RHC)- Le président Miguel Díaz-Canel a réaffirmé ce jeudi la détermination de Cuba à soutenir les causes justes et à affronter les abus, l'agression étrangère, le colonialisme et le racisme.

S'exprimant par visioconférence lors de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, il a déclaré que notre pays luttera sans relâche pour plus de justice, de prospérité et de développement pour les peuples de la planète, qui méritent un monde meilleur.

Il a également souligné que la nation caribéenne ne cessera d'énoncer clairement ses vérités, «même si elles dérangent certains», et de défendre les principes et les valeurs auxquels elle croit.

Le chef d'État cubain a ratifié l'aspiration à faire partie d'une région latino-américaine et caribéenne intégrée économiquement et socialement, capable de défendre l'engagement envers la proclamation de la zone de paix, «face aux tentatives de réimposition de la doctrine Monroe et de la domination néocoloniale».

À cet égard, il a confirmé la solidarité de Cuba avec le peuple vénézuélien et son soutien avec la Révolution sandiniste et le peuple nicaraguayen.

Le président cubain a soutenu la demande de réparation de dommages des pays des Caraïbes pour les horreurs de l'esclavage, ainsi que leur droit à un traitement équitable et différencié, essentiel pour faire face au changement climatique, aux catastrophes naturelles, au système financier international et au Covid-19.

Il a défendu le droit de Porto Rico à être libre et indépendant, après plus d'un siècle de domination coloniale ; et a maintenu sa solidarité avec le peuple sahraoui et avec la position de l'Argentine sur la souveraineté sur les îles Malvinas, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud.

Il a également réaffirmé l'engagement en faveur de la paix en Colombie, exigé la fin de l'ingérence extérieure en Syrie et condamné les mesures coercitives unilatérales imposées à l'Iran.

Dans son discours, le président Díaz-Canel a souligné la nécessité d'une solution juste, globale, intégrale et durable au conflit du Moyen-Orient, y compris la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens usurpés et l'exercice du droit du peuple palestinien à construire son propre État dans les frontières d'avant 1967.

Il a rejeté les sanctions unilatérales contre la République populaire démocratique de Corée et la Russie, ainsi que l'intention d'étendre la présence de l'Organisation de l'Atlantique Nord aux frontières de ce pays.

Le président cubain a exprimé son soutien au principe de la «Chine unique» et son opposition à l'ingérence dans les affaires intérieures de la nation asiatique et du Belarus.

 

Il a déclaré que l'Assemblée générale des Nations unies ne peut oublier la leçon de l'Afghanistan, où des milliers de personnes sont mortes et des millions ont été déplacées, ce qui n'est pas un cas isolé, car «là où les États-Unis interviennent, l'instabilité, les morts, la souffrance et les cicatrices durables demeurent».

Source: Prensa Latina



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