Un quotidien américain met en relief la formation des médecins à Cuba (+Photo)

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-14 18:52:16

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La Havane, 14 février (RHC) Le quotidien The Herald Sun des États-Unis a souligné lundi le programme de formation à l’École latino-américaine des sciences médicales (ELAM) de Cuba, en particulier pour les étudiants résidant dans des communautés moins favorisées de ce pays.

Sous le titre ‘Pour devenir le docteur qu’elle veut être, la native de Raleigh étudiera la médecine à Cuba, la publication de la Caroline du Nord s’est penchée sur le sujet à travers l’histoire de la jeune Afro-Américaine Joyce Malanda.

"Première résidente de cet État à aller étudier la médecine dans l’île des Caraïbes, Malanda veut être un médecin qui s’occupe des gens du sud-est de Raleigh (la capitale) où elle a grandi, en particulier ceux qui n’ont pas reçu la médecine préventive dont ils ont besoin pour rester sains" relève le quotidien.

L’article indique qu’elle ne sera pas la seule américaine là-bas, "malgré les relations tendues qui existent depuis longtemps entre les États-Unis et Cuba, accentuées par les 60 ans d’embargo (blocus) commercial (aussi économique et financier)".

"Plus de 200 Américains sont diplômés de l’école, et environ 42 sont maintenant inscrits", a déclaré au journal Ajamu Dillahunt, membre du conseil d’administration de la Fondation interreligieuse pour l’Organisation communautaire IFCO/Pasteurs pour la Paix.

"Vous êtes en mesure d’obtenir des expériences uniques", a déclaré Dillahunt en se référant aux jeunes qui sont capables de se former dans le centre "à travers une vision de justice sociale, une vision de conscience sociale".

Il a rappelé que l’ELAM a été fondée en 1999 grâce à une idée du leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro (1926-2016), et que le seul engagement des diplômés est de retourner dans leur pays d’origine pour exercer la médecine dans les communautés pauvres et défavorisées qui en ont le plus besoin.

Photo : Granma

 

Malanda, qui, à l’âge de neuf ans, a vu son père mourir sans recevoir les soins complets dont il avait besoin, affirme que son cœur est en train de retourner au sud-est de Raleigh.

"Il y a tant de choses que je veux rendre à ma communauté", a-t-elle dit en avertissant le journal qu’elle aime son peuple et qu’elle aime servir sa communauté, "le véritable activisme et le vrai changement commencent au sein de notre propre communauté".

Elle estime que les femmes, en particulier les femmes noires, à faible revenu, qui sont désavantagées d’un point de vue ou d’un autre, "ont de moins bons résultats en matière de santé maternelle et infantile".

Pour sa part, Dillahunt sait que les attitudes des Américains en général sont en désaccord avec les politiques gouvernementales de ligne dure qui prétendent isoler Cuba.

Diplômé de la N.C. Central University de Durham, Dillahunt, de même que Malanda, appellent le leader cubain Fidel Castro  "Commandant en chef et parlent de lui avec admiration", note le reportage.

Il a regretté que, dans son pays, en particulier les Noirs, ne peuvent pas étudier la médecine en raison de son coût, et il a fait l’éloge du rôle de Cuba qui "a longtemps été un ami du peuple des États-Unis et en particulier des Afro-Américains".

Ce programme académique "est la continuité de cette relation et d’un engagement envers l’humanité", a-t-il conclu. (Source : PL



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